District du Bas–Sassandra : Les raisons d’un hommage au Président de la République

Seconde ville portuaire de la Côte d’Ivoire, San Pedro, capitale du district autonome du Bas-Sassandra, a amorcé son développement depuis 2011. La côtière, la principale voie d’accès à cette ville, vient d’être réhabilitée pour le grand bonheur des populations de cette région qui éprouvaient d’énormes difficultés pour parcourir le tronçon Abidjan-San Pedro.

District du Bas–Sassandra : Les raisons d’un hommage au Président de la République
Le CHR de Sassandra fait la fierté de la région

La côtière, route reliant les deux ports de la Côte d’Ivoire, est à nouveau praticable. Les travaux de réhabilitation lancés en septembre 2021 sont quasiment achevés. Longue de 353 km, la côtière était complètement impraticable. Aujourd'hui, grâce aux actions du gouvernement, les usagers retrouvent le sourire. « Au mois d’août 2024, je suis partie à deux reprises au village avec mon véhicule. C’est un plaisir de circuler à nouveau sur la côtière. Par le passé, pour rien au monde, je n’aurais fait cela, surtout pas avec mon véhicule », nous a confié récemment dame ND, fille de Sassandra. 

Tout comme elle, ils sont nombreux les habitants de cette partie du pays qui ont oublié l’époque où ce tronçon constituait un calvaire pour les automobilistes. « Cette route était tellement dégradée que certaines personnes faisaient un grand détour en passant par Gagnoa », se souvient un opérateur économique basé à San Pedro. C’est à juste titre que les populations, depuis l’ouverture du tronçon n’ont qu’un mot à la bouche : « merci Président Ouattara ».

A côté de ce tronçon, le port autonome de San Pedro dispose désormais d’un terminal industriel polyvalent (TIPSP), réalisé avec le partenaire ARISE dans le cadre d’un BOT.  Il a été par ailleurs réalisé le dragage du bassin à – 15 m et du chenal d’accès à – 16 m pour un volume total de 2 500 000 m3 de matériaux à draguer pour permettre au port de San Pedro d’accueillir des navires avec un volume plus important, notamment des panamax d’une capacité allant de 60 000 à 90 000 tonnes.

 

Un joyau architectural au niveau sanitaire

 

 Depuis le   6 avril 2022, San Pedro dispose d’un nouveau centre hospitalier régional (CHR). C’est une infrastructure hospitalière de dernière génération destinée à améliorer l’offre de soins dans le district du Bas-Sassandra. Construite sur une superficie de 8,1 hectares, cette formation sanitaire est équipée de matériels et d’un plateau technique de pointe. Sa capacité d’accueil est de 110 lits d’hospitalisation. Elle regroupe 15 services intégrés dans 16 blocs. Il s’agit, notamment, de l’imagerie médicale, l’urgence médicale, la chirurgie, l’ophtalmologie, la médecine générale, la gynécologie obstétrique, le service de pédiatrie et de réanimation néonatale. Le CHR dispose également d’une pharmacie, de quatre blocs opératoires, de deux laboratoires, d’un cabinet dentaire et d’un scanneur.

 Dans la région de la Nawa, le nouvel hôpital général de Méagui est une structure sanitaire de dernière génération dont l’objectif est d’accroitre l’offre de soin dans la région.  Bâti sur un site de 5,1 hectares, il a  une capacité d’accueil de 100 lits. Cette infrastructure sanitaire dispose des services d’urgence, de consultation externe, d’imagerie médicale, de laboratoire, de gynéco-obstétrique, de bloc opératoire, ainsi que des services de pédiatrie, de médecine, de néphrologie, de chirurgie et de maternité. La construction de cet établissement sanitaire s’inscrit dans la politique gouvernementale de remise à niveau du système sanitaire à travers l’investissement dans un programme hospitalier de plus de 850 milliards de FCFA. Elle intègre, in fine, la vision du chef de l’Etat de faciliter l’accès des populations à des soins de proximité et de qualité.

 

 

L’USP ambitionne d’être un pôle d’excellence

 

Avant dernière-née des universités publiques de Côte d’Ivoire, l’Université de San Pedro (USP) est un pôle universitaire thématique avec des formations innovantes proposées par quatre unités de formation et de recherche (UFR). Notamment l’UFR Agriculture, Ressources halieutiques et Agro-industrie pour répondre au besoin en ressources humaines dans les grandes industries du pays ; l’UFR Sciences de la mer pour former des étudiants hautement qualifiés dans les domaines de l’océanographie, les ressources marines et les sciences des littéraux ; l’UFR Logistique, Tourisme, Hôtellerie-Restauration pour relever le défi de la qualification du personnel dans le secteur du tourisme ivoirien et soutenir l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir la 5e destination touristique africaine d’ici à 2025 et l’UFR Sciences de la santé pour la formation de médecins généralistes.

Cette université compte également une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et deux écoles d’ingénieurs, notamment l’École d’ingénieurs en bâtiment et travaux publics et l’École d’ingénieurs en construction navale.

Des filières d’enseignement qui épousent les aspirations d’une ville considérée comme le 2ème poumon économique du pays. Elles cadrent avec la vision du Président de la République de favoriser l’adéquation entre la formation et l’emploi. L’USP préfigure l’université de demain en Côte d’Ivoire.

Bâtie sur une superficie totale de 302 hectares, l’université dispose de plusieurs amphithéâtres et salles de travaux dirigés (TD) entièrement équipés pour un environnement propice à l’apprentissage. L’université dispose d’un restaurant de près de 1 000 places.

 

32 nouveaux projets d’une valeur de 33 milliards de FCFA lancés

 

En Côte d’Ivoire, le développement du district autonome du Bas-Sassandra est l‘une des priorités majeures du gouvernement. Depuis 2015, des schémas directeurs sont mis en place, actualisés et réactualisés pour améliorer les valeurs locales, économiques et touristiques de ce district. Après la réalisation de 32 projets sur 141 prioritaires, une réactualisation du plan de développement du district, mettant en avant de nouvelles priorités est faite.

Selon les études réalisées par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), ces 141 projets devraient permettre au district, de mieux contribuer au développement économique de la Côte d‘Ivoire. Ces projets  portent un coût global de 1 563 170 000 000 de FCFA. On note un écoulement de plus de 60 milliards de FCFA depuis le début du projet. Le plan qui a été développé identifie un certain nombre de projets, de programmes, afin de permettre le développement harmonieux dans une perspective de développement durable du district autonome du Bas-Sassandra. Pour ce plan de développement réactualisé, 36 projets d’une valeur de 33 milliards de FCFA seront lancés. Le gouvernement compte mettre l’accent sur les infrastructures routières qui connaissent déjà une avancée, la préservation de l’environnement, les ressources extractives, la production agricole et sur la valorisation des atouts touristiques. Les études sont parties de la base des villages, des campements, jusqu’au sommet, pour ne rater aucune information qui puisse permettre de sortir ce document. C’est pour toutes ces raisons que la région a décidé de rendre hommage à son bienfaiteur, qui n’est autre qu’Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire depuis 2011.

Thiery Latt 

 

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