Gestion moderne des produits sanguins : Le CNTSCI innove avec deux applications de gestion et de suivi des poches de sang

Le Centre national de transfusion sanguine Côte d’Ivoire (CNTSCI) à l’ère du numérique. Prix national d’excellence 2025, le CNTSCI a entrepris de digitaliser ses processus, notamment en ce qui concerne la gestion du sang par les hôpitaux et le don de sang par la population. Une vision matérialisée par la mise en place de deux applications : « CNTSCI Mobile » et « Côte d'Ivoire Don de sang ».
Les deux innovations sont opérationnelles depuis le lundi 1er septembre 2025. Au cours d’une conférence de presse, le même jour au siège du centre à Treichville, le directeur général du CNTSCI, Pr Yassongui Mamadou Sékongo, a expliqué que les deux applications ont pour but d'améliorer la gestion et la mobilisation autour du don de sang.
« L’application CNTSCI Mobile a pour objectif faciliter la coordination des stocks de sang. Sa mission est de : gérer les dépôts relais et banques de sang ; suivre en temps réel la disponibilité des poches de sang ; renforcer la réactivité en cas d'urgence. La seconde application, Côte d'Ivoire Don de sang, a pour objectif de rapprocher le CNTSCI des donneurs et faciliter leur parcours », a indiqué le conférencier.
En créant ces deux applications, le CNTSCI affirme sa volonté de s’inscrire résolument dans la modernité tout en demeurant une institution solidaire des populations.
La première application permet ainsi de suivre les niveaux des stocks de sang, aussi bien par l’hôpital que par le CNTSCI. La seconde application permet aux CNTCI d’être dans une stratégie de proximité avec la population. En effet, grâce à cette application, les donneurs de sang peuvent désormais prendre rendez-vous pour effectuer leur don.
« Et si plusieurs donateurs d’une même zone prennent des rendez-vous, le CNTSCI se proposera de leur envoyer une équipe sur place et pourquoi pas, les agents se rendront dans les domiciles pour prélever le sang du donneur », a souligné Pr Yassongui Sékongo.
200 structures sanitaires, composées de centres hospitaliers universitaires, de centres hospitaliers régionaux et d’hôpitaux généraux ont été retenus pour le déploiement de cette innovation, avec pour objectif de l’étendre au fur et à mesure à toutes les structures sanitaires publiques et privées.
DM