La Côte d’Ivoire du réel contre la Côte d’Ivoire du virtuel

Loin d’être anodine, la cérémonie est symptomatique du nouveau visage de la Côte d’Ivoire. Ce samedi, à Anoumaba, les populations ont accueilli avec une ferveur émue, l’inauguration de la route Cechi-Anoumaba-M’batto, longue de 41,5 km, entièrement financée par l’État ivoirien et le lancement des travaux de bitumage de l’axe Anoumaba-Tiémélékro-Dimbokro.
Ce ne sont pas que des infrastructures de plus : Il faut voir là, l’accomplissement d’une promesse vieille de plus de 60 ans, formulée par le Président Félix Houphouët-Boigny. Et c’est sous le leadership du Président Alassane Ouattara qu’elle devient réalité.
Cette cérémonie, loin d’être isolée, illustre une dynamique nationale : celle d’un pays qui se reconstruit avec méthode, ambition et constance.
Depuis 2011, le Président Ouattara a remis la Côte d’Ivoire sur les rails du développement, avec pour boussole le bien-être des populations. Routes, ponts, échangeurs, universités, centres de santé, lycées, collèges… les infrastructures poussent à travers le pays comme des symboles concrets d’un État qui agit.
Aujourd’hui, plus de 88 % des Ivoiriens ont accès à l’électricité, contre 33% en 2011. Concrètement, 7 508 localités ont été électrifiées contre 2 851 de 1960 à 2011. Plus de 95 % des Ivoiriens ont accès à l’eau potable contre 58 % en 2011. Le traitement salarial des fonctionnaires a été amélioré, les arriérés d’avancement payés, et des mesures sociales inédites sont mises en œuvre : filets sociaux productifs, couverture maladie universelle, popote familiale, prime exceptionnelle ADO pour les retraités et agents de l’État. Ces avancées ne sont pas des slogans : elles transforment la vie quotidienne.
Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire affiche une croissance soutenue de 6 à 7 % et une santé reluisante, attirant les investisseurs du monde entier. Le pays est désormais l’un des pôles les plus dynamiques du continent. En matière de sécurité, l’indice de stabilité (1,1) rivalise avec celui des pays développés. Et sur le plan démocratique, la liberté d’expression est réelle, vivante, parfois bruyante.
Le dernier rapport du PNUD est sans appel : la Côte d’Ivoire détient désormais l’Indice de Développement Humain (IDH) le plus élevé de l’UEMOA, avec une progression record de +0,017 entre 2022 et 2023. Elle se classe en bonne position dans la CEDEAO et figure parmi les cinq pays ayant enregistré la meilleure progression mondiale. Ces chiffres ne mentent pas. Ils traduisent une réalité palpable, vécue, mesurable.
Et pourtant, pendant que le pays avance, certains s’acharnent à le caricaturer. Depuis leurs salons feutrés ou leurs tribunes étrangères, des opposants en mal de crédibilité s’évertuent à peindre une Côte d’Ivoire fictive, apocalyptique, où rien ne fonctionne. Ils parlent d’autocratie, alors que des meetings et des marches se tiennent librement. Ils dénoncent une dictature, tout en jouissant d’une liberté de ton que bien des pays leur envieraient.
Plus grave encore, certains comme Tidjane Thiam paient des lobbyistes pour ternir l’image du pays auprès d’institutions internationales. Leur rhétorique repose sur le mensonge, la manipulation, et un manichéisme grossier. Ils ne voient pas la Côte d’Ivoire réelle-celle qui bâtit, qui soigne, qui éduque, qui innove. Ils préfèrent une Côte d’Ivoire virtuelle, façonnée par leurs frustrations et leurs calculs politiques derrière les réseaux sociaux.
Mais les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils vivent au quotidien la transformation de leur pays. Ils savent reconnaître l’effort, le sérieux, la vision.
Entre une personnalité au bilan élogieux et des opposants animés, les uns par un désir de revanche, les autres par une volonté de réapparition dans un paysage politique qu’ils ont déserté depuis deux décennies, le choix est limpide. Car si ces adversaires partagent une même posture — celle d’une alternative fondée sur la division — ils ne proposent rien qui puisse rassembler ou faire progresser. Les Ivoiriens n’ont pas oublié la parenthèse honteuse que fut la gouvernance de Laurent Gbagbo, marquée par le chaos institutionnel et la fracture nationale. Pas plus qu’ils n’ont pardonné au PDCI d’avoir, à travers l’ivoirité et d’autres dérives, dressé les populations les unes contre les autres, compromettant durablement la cohésion sociale. Et le 25 octobre prochain, ils auront l’occasion de le dire haut et fort, en renouvelant leur confiance au Président Alassane Ouattara, pour qu’il poursuive son œuvre de développement. Car plus que jamais, notre pays a besoin de continuité, de stabilité, et d’un leadership éclairé. Celui qui incarne cette trajectoire, avec rigueur et résultats, c’est bien Alassane Ouattara. N’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure.
Charles Sanga