Ce choix qui ne se discute pas !

Le grand jour n’est plus loin. Entamé il y a un an avec la révision de la liste électorale, le processus électoral connaîtra son épilogue ce samedi 25 octobre, avec l’élection présidentielle tant attendue -celle qui déchaîne, depuis de longs mois, de folles passions dans le pays. Ce jour-là, 8,7 millions d’électeurs ivoiriens éliront le Président de la République pour les cinq prochaines années.
Un scrutin qui, en dépit des agitations puériles de l’opposition radicale visant à polluer l’atmosphère électorale, viendra indiscutablement renforcer l’ancrage démocratique de la Côte d’Ivoire, avec des institutions de plus en plus solides. Un État où nul n’est au-dessus de la loi, quel que soit son statut social.
Ainsi, après quatorze jours d’une campagne électorale intense, alternant grands rassemblements et rencontres de proximité à travers le pays, les cinq candidats en lice -Alassane Ouattara (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, RHDP), Simone Gbagbo (Mouvement des Générations Capables, MGC), Jean-Louis Billon (Congrès Démocratique, CODE), Henriette Lagou (Groupement des Partenaires pour la Paix, GP-PAIX) et Ahoua Don Mello (indépendant)- vont se soumettre au verdict des urnes, dans le respect de la loi électorale et du principe démocratique.
Et il n’y a aucune raison d’en douter, au regard de la campagne civilisée qui se déroule actuellement dans un climat apaisé, avec une liberté réelle de s’exprimer et de mener ses activités. Chaque candidat se rend là où il le souhaite ou le peut, et présente, comme il l’entend, son projet de société et son programme de gouvernement. Le scrutin, disons-le tout net, devrait, dans la dynamique actuelle, se tenir dans le calme, le gouvernement rassurant avoir pris toutes les dispositions nécessaires à cet effet.
Dans cinq petits jours donc, les Ivoiriens auront à choisir entre un candidat qui a un bilan, et quatre autres qui font des promesses. Comme c’est souvent le cas pour ceux qui n’ont rien à défendre. Est-ce pour autant un choix difficile ? Assurément non.
Car, on le voit tous, parmi ces cinq prétendants au fauteuil présidentiel, un seul se détache indubitablement du lot. Il s’agit, bien entendu, du candidat du RHDP : le Président Alassane Ouattara. Il surclasse ses adversaires sur tous les plans : immense popularité, charisme affirmé, solide expérience dans la gestion de l’État et des finances publiques, aura internationale incontestable, leadership reconnu, infatigable travailleur, bâtisseur hors pair… Et surtout, il a fait ses preuves.
En quatorze années, il a hissé la Côte d’Ivoire à un niveau de développement appréciable et envié sur le continent. Avec, à la clé, la construction d’infrastructures majeures (routes, autoroutes, ponts, barrages, centres de santé, écoles, universités, électrification, accès à l’eau potable, etc.), et des mesures sociales inédites dans notre pays : relèvement du SMIG de 36 607 à 60 000 FCFA, puis à 75 000 FCFA ; déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l’État ; primes exceptionnelles de fin d’année ; allocations spéciales pour les retraités ; hausse de l’indemnité contributive au logement et de l’allocation familiale par enfant, etc.
Que dire des filets sociaux productifs qui ont sorti plus de 400 000 ménages de la précarité ? Bref, sous Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire renaît de ses cendres après la parenthèse chaotique du régime Gbagbo. Elle est aujourd’hui la troisième économie francophone d’Afrique, après l’Algérie et le Maroc, et la deuxième puissance économique de la sous-région ouest-africaine, derrière le Nigeria.
À cela s’ajoutent le retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Incontestablement, Alassane Ouattara incarne les fulgurants progrès réalisés par la Côte d’Ivoire depuis 2011- une remontée spectaculaire, rare sur le continent. Et pour les cinq années à venir, cet homme, porteur d’une grande vision pour son pays, envisage d’en faire une nation prospère et solidaire. Une Côte d’Ivoire qui, avec son métro, son BRT, son TGV et une qualité de vie améliorée pour ses citoyens, n’aura plus grand-chose à envier aux pays avancés.
Justement, c’est ce pari pour un avenir radieux qu’il faudra valider, sans hésitation, ce samedi, par un vote massif et un taux de participation élevé en faveur du candidat du RHDP. Pour ce qu’il a déjà accompli et pour ce qu’il projette de réaliser, Alassane Ouattara mérite amplement cette reconnaissance d’un peuple pour lequel il a consenti tant de sacrifices- parfois au péril de sa santé.
Un choix du cœur et de la raison.
Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne. À plus forte raison, on ne lâche pas la proie pour… l’ombre !
Charles SANGA