Promotion de la philosophie d’Alassane Ouattara : Koné Largaton lance « l’alassanisme »  pour le développement de l’Afrique

Promotion de la philosophie d’Alassane Ouattara : Koné Largaton lance « l’alassanisme »  pour le développement de l’Afrique
A travers le mouvement ALEA, Koné Largaton ( en boubou) va promouvoir la philosophie du Président Alassane Ouattara (Ph Dr)


La philosophie du Président Alassane Ouattara, portée par des actions de développement doit faire école en Afrique. Pour montrer qu’il y a d’autres voix que le panafricanisme teinté de populisme des propagandistes du Sahel. C’est le sentiment nourri par Koné Largaton, un cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Samedi 17 août dernier, il a lancé, officiellement, à Cocody, un concept baptisé  « Alassanistes, évolutionnistes, africanistes (Aea)». Et ce, en présence d’universitaires de gauche et de droite, d’enseignants-chercheurs, de responsables d’ONG et d’associations.  Pour Koné Largaton, le chef de l’Etat est « une école et une université » pour tous les Ivoiriens et futurs dirigeants africains. «Le Président Alassane Ouattara a montré que l’Afrique peut bien se développer sans s’en prendre aux autres et que l’Afrique peut faire rêver» a-t-il affirmé. A l’en croire,  le concept « Aea » prône la vision du Président Alassane Ouattara sur le développement de l’Afrique par les Africains et pour les Africains, tout en restant ouvert au reste du monde. Selon lui, la gestion du Président Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire doit être valorisée et perpétuée pour cette génération et celles à venir. Déclinant les différents termes du concept « Aea », Koné Largaton a expliqué que « l’alassanisme » est un ensemble d’idées, d’actes, de savoir-faire, de savoir-être, ainsi que de pensées philosophiques, sociales, morales, religieuses et politiques qui participent à la gouvernance souveraine de la Côte d’Ivoire par le Président Alassane Ouattara. A ses yeux, cette gouvernance allie l’évolutionnisme à savoir la marche continue vers le progrès et le développement, avec la réalisation d’infrastructures socio-économiques en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens, et  l’africanisme, qui consiste à se baser sur notre art, nos langues, nos us et coutumes, nos rites et nos ressources locales pour nous développer, tout en s’engageant pour l’intégration africaine et l’ouverture vers les autres pays pour un partenariat gagnant-gagnant. « Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique et son mode de gouvernance doit être enseigné » a insisté M. Koné. Non sans annoncer l’organisation de rencontres scientifiques, conférences publiques, panels afin d’inscrire dans la pensée des Ivoiriens et des africains « l’alassanisme ». «  Nous allons  publier des œuvres et mener des campagnes de sensibilisation à travers tout le pays et sur le continent » a souligné Koné Largaton. Peu avant, le journaliste Alafé Wakili, président de la société civile africaniste, avait salué cette initiative qui se joint au combat des africanistes. « Le panafricanisme est galvaudé par des serviteurs d’intérêts d’autres puissances étrangères. Ils cherchent des boucs émissaires aux échecs de leurs propres dirigeants. Ils prennent leurs échecs pour attaquer et détruire tous les instruments d’intégration de la sous-région et du continent. Est-ce cela le panafricanisme de nos pères ? Ils ne doivent plus être les seuls à se faire entendre» a-t-il martelé. 


Y. Sangaré