Protection des emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge : Les acteurs font la promotion de la nouvelle loi

Protection des emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge : Les acteurs font la promotion de la nouvelle loi

« La Côte  d’Ivoire dispose, depuis le 24 avril 2024, d’un cadre juridique national relatif à la protection des emblèmes de la  Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge. L’atelier de ce matin a pour objectif de faire la promotion de cette loi et d’encourager tous les acteurs nationaux et toutes les populations à contribuer à  sa mise en œuvre effective ». A travers ces mots prononcés, le mercredi 28 août  2024, le chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge, Loukas Petridis, situait l’enjeu de  l’organisation de l’atelier de  promotion de la loi n 2024 – 257 du  24 avril 2024 relative à  la protection des emblèmes   de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge. Il s’est réjoui de l’adoption de cette loi, qui a l’en croire, constitue une avancée majeure en matière de mesures   de mise en œuvre nationale du droit international humanitaire (DIH) en Côte  d’Ivoire. Cette disposition, poursuit-il,  réaffirme l’importance de la protection des emblèmes ; rappelle les règles  et les principes contenus  dans les conventions   de Genève. Et d’ajouter que ‘’Ce cadre juridique ainsi adopté, doit être largement diffusé afin d’être connu et respecté sur toute l’étendue du territoire national’’. Répondant à un journaliste qui a fait cas des morts de volontaires lors de certains conflits, le    chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge a fait observer que cette loi vise aussi à protéger les volontaires et les infrastructures des humanitaires qu’ils sont en période de conflits. 
Il est revenu au magistrat Jérôme TRABI, président de la Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH) de présenter aux acteurs, la loi   n 2024 – 257 du  24 avril 2024. Commentant l’adoption de cette loi, le président de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, Da Léonce Bruno, a fait observer que les humanitaires viennent de loin  d’autant que relève-t-il, plusieurs années auparavant  de nombreuses actions ont été entreprises mais n’ont pu aboutir. Et  de rappeler à ce titre,  les actions de mobilisation et sensibilisation organisées pendant de nombreuses années par son organisation avec le soutien du Comité international de la Croix-Rouge. Les interventions des responsables des structures précitées ont été   suivies d’une séance d’échanges ponctuée de questions – réponses   avec les journalistes et les participants de l’atelier. Dès l’entame de rencontre, le Conseiller juridique du CICR, Dr Stéphane Ourigbale a entretenu les participants sur la notion du Droit international Humanitaire (DIH) et la protection juridique des emblèmes   de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge. Ce, après le mot de bienvenue du président de la CNDIH. Un panel et des travaux de groupes ont aussi fait partie du programme de l’atelier.
A.C.