Respect des droits humains en Côte d'Ivoire : RHDP-PPA-CI : le jour et la nuit

L'hôpital qui se moque de la charité. Nadiana Bamba, l’épouse de l’ex-chef de l'État Laurent Gbagbo, sur les réseaux sociaux de Zigui Ibrahim entourée de la mère du cyberactiviste ainsi que de son avocat, prenant à son compte, selon elle, le texte d'un journaliste qui accuse le pouvoir d’Abidjan d’enlèvements de citoyens et de détentions illégales. La vidéo a fait le tour de la toile et suscité de nombreuses réactions.
“ Ibrahim Zigui est détenu à la MACA. Pas jugé, pas entendu, pas même informé. On ne sait ni pourquoi il a été arrêté, ni par qui. Comment peut-on dans un État qui se réclame de justice et de droit accepter qu’un homme soit privé de liberté dans procédure, sans transparence. Ce n'est pas seulement une atteinte aux libertés fondamentales, c’est une négation de la dignité humaine. C'est le reflet d’un système qui se permet de faire disparaitre des individus dans le silence comme si leur existence pourrait être suspendue dans conséquence”, a-t-elle affirmé. Certainement qu’elle croit que la Côte d'Ivoire est encore abonnée aux actes de barbaries que le pouvoir de son époux avait légitimé sur les bords de la lagune Ebrié.
En effet, qui ne se souvient pas des 10 ans de pouvoir de Laurent Gbagbo? Combien sont-ils les Ivoiriens qui sont tombés sous les balles assassines des soldats aux ordres du régime des refondateurs? Combien sont-ils les ivoiriens qui ont été enlevés nuitamment par les escadrons de la mort et assassinés? Bien malin celui qui peut répondre avec exactitude à ces interrogations. Tant le sang a coulé pendant les dix ans de règne de l’épouse de Nady Bamba.
Camara H, Téhe Emile , Benoît Dacoury-Tabley, Robert Guei, pour les plus connus, ont été enlevés souvent devant leurs familles et leurs corps criblés de balles ont été découverts dans les faubourgs d'Abidjan. Ainsi, des groupes paramilitaires composés de militaires, de policiers, de gendarmes et de miliciens proches des autorités d’alors ont semé la terreur au sein des populations. Tous les opposants ou suspects qui ont croisé le chemin de ces tueurs en cagoule ont été exécutés et leurs corps jetés dans les rues. Ces victimes n’avaient-elles pas le droit d’être interpellées et emprisonnées? La vie humaine était tout simplement banalisée. On pouvait donc tuer, assassiner, torturer en toute impunité. De nombreuses vies ont ainsi été emportées par la barbarie. Aujourd'hui, ces bourreaux d’hier sont devenus subitement des gardiens de l’État de droit.
Entre le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et le Parti des peuples africains (PPA-CI) en matière de respect de la vie humaine des droits des citoyens, c'est le jour et la nuit. Sous la houlette du Président de la République Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire est respectueuse de la vie. Les citoyens accusés de forfaits sont interpellés, jugés et emprisonnés après leur condamnation par la justice.
Pour le pouvoir d'Abidjan, il ne s’agit pas d’assassiner les opposants. Le droit à la vie des uns et des autres est respecté. Mais, chaque citoyen est mis devant ses responsabilités. Chacun a le droit de vivre, de militer dans le parti de son choix, de s'exprimer. Ceci, dans le respect des règles en vigueur.
Lacina Ouattara