Trois questions à... Youssouf Fadiga (DRC associé  dans le Bafing): «Le résultat dans le Bafing est la confirmation d’un engagement profond»

Le Patriote : Lors de la campagne présidentielle du candidat Alassane Ouattara dans la région du Bafing, vous avez été désigné Directeur régional de campagne associé chargé de la jeunesse. Comment ce choix s’est-il opéré et quelles ont été les grandes orientations de votre stratégie de terrain pour mobiliser efficacement les jeunes électeurs autour du Président Ouattara ?

Youssouf Fadiga :  Ma nomination en tant que Directeur régional de campagne associé chargé de la jeunesse dans le Bafing est avant tout un honneur, mais surtout une responsabilité. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au ministre Mamadou Sanogo, Directeur régional de campagne, pour la confiance.  Dès le début, nous avons travaillé en synergie avec tous les directeurs associés, notamment le député-maire de Touba, le ministre Moussa Sanogo, la sénatrice Sarah Sako Fadiga et le Professeur Kanvaly Fadiga, ainsi qu’avec les coordonnateurs locaux, les chefs de village, les leaders communautaires et les mouvements de jeunes. Mon rôle n’était pas de briller seul, mais de catalyser et de m’inscrire dans une dynamique collective. Nous avons misé sur une campagne de proximité, village par village, quartier par quartier, avec des actions concrètes : sensibilisation au retrait des cartes, réunions techniques, démonstrations de vote, etc. Chaque jeune rencontré était considéré comme un acteur à part entière, porteur de conviction et de dignité.  Cette approche, inspirée par les valeurs du RHDP et la voie tracée par le Président Alassane Ouattara, celle du travail, de la paix et du développement, a permis de créer une mobilisation sincère, structurée et inclusive.

LP : La Commission électorale indépendante (CEI) a récemment publié les résultats provisoires du scrutin présidentiel, avec un score remarquable de 97,98 % pour le Président Alassane Ouattara dans le Bafing. Comment les populations, et notamment la jeunesse, ont-elles accueilli cette élection et ces résultats dans votre région ?

YF: Les résultats provisoires communiqués par la CEI, avec un score de 97,98 % pour le Président Alassane Ouattara dans le Bafing, ont été accueillis avec une immense fierté, mais aussi avec une grande sérénité. Ce n’est pas une surprise, c’est la confirmation d’un engagement profond. Les populations du Bafing ont voté avec conviction, en connaissance de cause. Elles ont vu les routes bitumées, les écoles ouvertes, les centres de santé rénovés, l’eau potable arriver dans les villages, les femmes autonomisées, les jeunes soutenus dans leurs projets. Elles ont vu un Président qui tient parole.  Ce résultat est le fruit d’un travail collectif, mené avec des hommes et des femmes de terrain : les directeurs de campagne associés, les coordonnateurs départementaux, les responsables de comités jeunes, les enseignants, les artisans, les agriculteurs, les leaders religieux. Je pense notamment à ceux qui ont veillé au bon déroulement du scrutin, parfois dans des conditions difficiles, mais toujours avec dignité.  

Dans le Bafing, nous n’avons pas seulement voté. Nous avons validé une vision. Nous avons exprimé notre reconnaissance. Et nous avons montré que la démocratie peut être un moment de cohésion, de mobilisation et d’espérance.

LP : À l’aube de ce nouveau quinquennat du Président Alassane Ouattara, quelles sont, selon vous, les attentes prioritaires des populations du Bafing, en particulier celles de la jeunesse, en matière de développement, d’autonomisation et de participation à la vie publique ?

YP : Les attentes des populations du Bafing, et en particulier de la jeunesse, pour ce nouveau quinquennat du Président Alassane Ouattara sont à la fois réalistes et ambitieuses. Elles ne demandent pas des miracles, elles demandent de la continuité, de l’écoute et de l’opportunité. Les jeunes veulent être formés, accompagnés, insérés dans le tissu économique. Ils veulent que leurs talents soient reconnus, que leurs initiatives soient soutenues. Les femmes souhaitent davantage de mécanismes d’autonomisation. Les agriculteurs et éleveurs espèrent une meilleure valorisation de leurs productions.  Ce que le Bafing attend, c’est que la dynamique amorcée se poursuive, avec encore plus de proximité, de dialogue et de résultats concrets. Et je sais que le Président Ouattara, fidèle à sa vision inclusive et pragmatique, saura répondre à ces attentes.

Réalisée par Y. Sangaré