Yamoussoukro : Le Conseil du coton et de l’anacarde prépare le label du cajou ivoirien 

Yamoussoukro : Le Conseil du coton et de l’anacarde prépare le label du cajou ivoirien 

Le Conseil du Coton et de l'Anacarde, en partenariat avec le Centre néerlandais de promotion des importations à partir des pays en développement (CBI), ont organisé un atelier de planification de la phase 2 du programme de la responsabilité Sociétale des entreprises (RSE) de l'industrie du cajou en Côte d'Ivoire, le jeudi 28 novembre 2024, au Centre d'innovation et de technologie de l'anacarde (CITA) à Yamoussoukro. 

Selon les organisateurs dudit atelier, les échanges entre le Conseil du coton et de l'anacarde et le CBI ont permis de cerner une vision sur la responsabilité sociétale des entreprises qui doit faire partie du label de l'amande de cajou ivoirien. Ainsi, il est apparu important que le périmètre de la RSE fasse l'objet d'un langage commun et d'une approche intégrée dans l'appréciation des unités de transformation et dans le secteur de l'anacarde. 

Wim Simonse, responsable d'une entreprise néerlandaise participant à l’atelier, a réaffirmé leur volonté de voir les conditions de vie des employés s'améliorer. « Il faut que les employés aient des emplois dignes, un salaire décent, que les producteurs aient leurs gains et qu'ils ne vivent pas toujours dans la vulnérabilité », a-t-il affirmé. 

Pour le directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Mamadou Berthé, cet atelier va permettre de voir les bonnes pratiques de la durabilité de la filière. Il s'agit de trouver des mécanismes en termes d'amélioration des conditions de vie des producteurs, de promotion de l'environnement, de transformation locale et de  création d'emplois. « Nous sommes à un stade aujourd'hui où vous avez une filière qui est en train de prendre de l'envergure et il faut comprendre que nous sommes dans une compétition mondiale. Cela veut dire que vous avez des exigences vis-à-vis du marché international. Il faut que les exigences soient mises en place, mais aussi, il faut les répéter », a souligné Mamadou Berthé.  

Kouamé wa