12ème édition de la CGEGI Academy : La vision de développement du Président Alassane Ouattara reconnue et saluée
La vision de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire du Président de la République, Alassane Ouattara, et son engagement en faveur d’un secteur privé performant et compétitif ont été, une fois de plus reconnus et salués, ce lundi 25 novembre 2024, à l’ouverture du forum annuel de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la CGECI Academy.
En présence du chef de l’Etat et de la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr Ngozi Okonjo-Iweala, le Vice-président Tiémoko Meyliet Koné a rappelé que de nombreuses mesures et initiatives prises sous le leadership du président de la République ont permis de redynamiser l’économie ivoirienne, avec un taux de croissance moyen d’environ 8% par an au cours de la dernière décennie. Par ailleurs, le pays bénéficie d’un cadre macroéconomique stable, d’une attractivité renforcée et d’un positionnement rentable comme une destination privilégiée pour les investissements directs étrangers.
« Les trois plans nationaux de développement mis en œuvre depuis 2011, sous son autorité, ont servi de cadre stratégique pour l’adoption de réformes structurelles majeures, soutenues par l’amélioration de la gouvernance, la gestion rigoureuse des finances publiques, la lutte contre la corruption et le développement d’infrastructures de qualité dans tous les secteurs clés. (…) La Côte d’Ivoire est aujourd’hui la 9e économie du continent africain et la 2e d'Afrique de l'Ouest après le Nigeria. Notre pays continue de bénéficier de la confiance des partenaires au développement et, surtout, du secteur privé qui poursuit ses investissements dans l’économie nationale, avec un taux d’investissement qui est passé de moins de 9% en 2011 à plus de 25% en 2023 », a salué le Vice-président Tiémoko Meyliet Koné.
Se prononçant sur le thème du forum « Quelle industrie des services pour stimuler la performance des économies africaines ? », le Vice-président soutient que l’industrie des services est un facteur de développement des économies africaines. « Le développement des services peut constituer un puissant facteur de diversification et de compétitivité. Il s’agit, bien évidemment, des services à forte valeur ajoutée, comme les services financiers, les technologies de l’information et de la communication, le tourisme ainsi que le commerce de détail, qui impactent significativement le PIB de nombreux pays africains tout en stimulant l’inclusion sociale », a-t-il indiqué.
Tout comme le vice-président, Dr Ngozi Okonjo-Iweala, a félicité le Président Alassane Ouattara pour les progrès économiques enregistrés par la Côte d’Ivoire. Conférencière principale sur le thème, la directrice de l’OMC a souligné la nécessité pour les Etats de renforcer l’industrie des services qui connait une expansion significative ces dernières années. Selon la Banque mondiale, elle représente 46% du produit intérieur brut (PIB) en Afrique subsaharienne en 2022.
L’industrie des services, un levier clé pour la performance des économies africaines
En Côte d’Ivoire, le ministre du Commerce et de l’Industrie Souleymane Diarrassouba a fait savoir que le Plan National de Développement (PND 2021-2025) identifie l’industrie des services comme une source de croissance. Pour tirer profit du développement par les services, le gouvernement a investi dans le renforcement des infrastructures numériques pour l’efficacité de son administration et la compétitivité de son économie. La révolution digitale a vu l’essor des plateformes de vente en ligne dans divers secteurs d’activités économiques, à savoir le transport, la restauration, le tourisme, la santé, l’éducation, l’artisanat, les arts, etc. La digitalisation des paiements a permis de doter les étudiants, les commerçants et les agriculteurs de cartes bancaires ou de mobile money pour recevoir des paiements ou faire des transactions d’achat et de vente de biens et services, ce qui impacte positivement l’inclusion financière et réduit les inégalités entre les franges de la population. Par ailleurs, des programmes ambitieux de transformation digitale avec le renforcement sont mis en œuvre grâce au Projet d’Amélioration des Services aux Industries (PASI) des interactions entre industrie et services. « L’industrie des services constitue un levier clé pour la performance des économies africaines. En renforçant son infrastructure numérique et en investissant dans le capital humain et dans ce secteur, l’Afrique pourra améliorer ses indicateurs économiques et se positionner comme un acteur majeur de l’économie mondiale », a déclaré le ministre Souleymane Diarrassouba.
Pour sa part, le président de la CGECI Ahmed Cissé a ajouté que l’Afrique devrait se concentrer sur le secteur des services compte tenu de sa capacité à absorber une large réserve de main-d’œuvre et à stimuler la croissance de l’emploi. Ainsi, il s’agira pour ces trois jours d’échanges, d'identifier les activités porteuses et de définir les stratégies nécessaires afin de développer l’industrie des services capable de créer de la valeur ajoutée, soutenir le développement, réduire le chômage et améliorer la résilience économique.
Sogona Sidibé