Après 14 ans de gouvernance : Pourquoi les jeunes ne veulent pas lâcher Ouattara

Après 14 ans de gouvernance : Pourquoi les jeunes ne veulent pas lâcher Ouattara

« Si nous sommes déclarés vainqueurs, vous verrez que vous les jeunes, vous êtes au cœur de mon programme, vous êtes le socle de mon projet. Vous êtes ma préférence et ma priorité. Vous voulez étudier ? Je vais vous aider car pour l’éducation, j’ai des solutions. Vous voulez du travail ? Je vais vous en créer car pour l’emploi, j’ai des solutions. Vous voulez vivre dans la paix ? Je vous la garantis. Pour la paix aussi j’ai des solutions. » 

Ces propos remontent à près de 16 années en arrière. Ils ont été prononcés le samedi 9 mai 2009, à la place Ficgayo à Yopougon. Celui qui les a tenus, vous le devinez aisément, s’appelle Alassane Ouattara. Il était alors un opposant déterminé, qui s’exprimait devant plus de 50.000 jeunes à qui il ne demandait qu’à le croire et à accepter d’investir en lui leur capital de confiance. Ils l’ont fait. Ils ont cru aux solutions multiformes qu’il leur a proposées. Ils ont cru en l’homme. Peut-être davantage parce qu’ils n’en pouvaient plus de sombrer chaque jour dans la misère ambiante qui les étreignait depuis une bonne décennie et qui obstruait leur horizon, ruinant ainsi tous leurs espoirs en un avenir meilleur. Mais toujours est-il que c’est bien sur l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny que la jeunesse de Côte d’Ivoire a jeté son dévolu.

Près de quinze ans après, peut-elle estimer, cette jeunesse, avoir eu le nez creux ? Alassane Ouattara a-t-il vraiment inscrit cette importante tranche d’âge de la population au cœur de son programme ? En a-t-il fait sa priorité ? À l’épreuve de la gouvernance, cet engagement fort qu’il prenait jadis s'est-il traduit par des résultats concrets dans les domaines qu’il avait si clairement et résolument identifiés ?

Les réponses à ce faisceau de questions, au-delà des jeunes eux-mêmes, c’est à la Côte d’Ivoire entière, à son vaillant peuple, qu’il revient de les apporter, en toute objectivité. Quel est donc le diagnostic que les Ivoiriens et les habitants de ce pays – ainsi que les observateurs extérieurs de notre vie nationale – établissent-ils de la gouvernance Ouattara, en rapport à cette problématique ? Autrement dit, depuis bientôt quinze ans qu’il est aux manettes ivoiriennes, Alassane Ouattara a-t-il apporté des solutions aux problèmes existentiels des jeunes de son pays ?

C’est Albert Einstein qui le disait : “Un problème sans solution est un problème mal posé.” En d’autres termes, pour venir à bout d’une difficulté, encore faut-il bien en cerner les contours. Or, en l’occurrence, Alassane Ouattara, dès lors qu’il s’est engagé à prendre en main le destin de ses compatriotes, s’est posé la bonne question : comment parvenir au bien-être de l’ensemble des Ivoiriens sans prendre à bras-le-corps le devenir de la frange qui en constitue le substrat, c’est-à-dire la jeunesse ?  Comment, plus clairement, prétendre réaliser le bonheur des Ivoiriens et reléguer aux calendes grecques celui de sa jeunesse ? 

 

 

Transformer qualitativement le sombre héritage d’une jeunesse sacrifiée

 

C’est donc sur la base de ce questionnement que, dès son accession au pouvoir d’Etat, le Président Ouattara s’est assigné cette mission importante, voire déterminante : transformer l’héritage pour le moins sombre d’une jeunesse en perdition, sans repère, livrée à elle-même – jetée en pâture par une équipe d’aventuriers qui n’avaient d’yeux que pour leurs propres ventres – en une jeunesse responsable, imprégnée de valeurs essentielles telle que le travail, la formation, l’éducation, l’entrepreneuriat, etc.

Ce défi était d’autant plus important à relever que sous le pouvoir décennal de Laurent Gbagbo, la jeunesse ivoirienne avait littéralement touché le fond. Le fond du désespoir ! L’école était en panne, minée qu’elle était par une Fesci foncièrement politisée et où régnait une mafia presque sicilienne, dont les chefs de file étaient aux ordres de « parrains » tapis dans l’ombre des dédales du palais présidentiel. Sous le parapluie du régime, elle s’est donc adonnée à des actes répréhensibles et bien souvent criminels.

En dehors de l’école, c’est dans la rue qu’une partie de cette jeunesse s’est retrouvée, captive qu’elle était d’une oisiveté résultant d’un système scolaire hasardeux, sans vision sérieuse pour les apprenants.  Résultat : la prolifération des « agoras » et « parlements » où, fanatisés par un discours populiste, à forte odeur nationaliste, panafricaniste, anti-impérialiste et dont l’arrogance le disputait à la forfanterie propres aux refondateurs, les jeunes, désœuvrés comme de pauvres hères,  péroraient à longueur de journée dans des espaces dédiés.

C’est dans cette rue que cette proie facile et vulnérable est récupérée et chauffée à blanc par un certain Charles Blé Goudé à travers son organisation les « jeunes patriotes », et utilisés comme bras politique (et parfois paramilitaire) du FPI d’alors. Leur cible : le RDR d’Alassane Ouattara et tout ce qui pouvait luire dans le miroir politique et sociologique de ce parti. Discours et actions xénophobes, notamment envers les ressortissants ouest-africains ou perçus comme "non ivoiriens", chasse aux boubous, déchirage de cartes d’identité sur la simple base du patronyme et du faciès, étaient leur lot quotidien.

Sous Laurent Gbagbo, la jeunesse ivoirienne a donc clairement été sacrifiée sur l’autel d’une politique égoïste et antisociale menée par une  bande d’arrivistes prêts à « assassiner » cette classe d’âge – pourtant considérée comme précieuse par tout gouvernement responsable – pour sauvegarder leurs privilèges personnels.

 

 

Du supplice à la délivrance

 

Mais une fois au pouvoir, et que la douloureuse parenthèse Gbagbo fut fermée, que fit donc Alassane Ouattara de ce « cimetière social » où « gisait » une jeunesse cadavérisée, sans perspective d’avenir que lui avait honteusement léguée le désormais futur prisonnier de Scheveningen ? Eh bien, il entreprit tout de suite d’en « exhumer »  puis « ressusciter » les  « occupants ». Pour réussir ce pari audacieux, il s’attaqua tout de suite à la racine du problème : l’éducation et la formation.

La gouvernance d’Alassane Ouattara en matière d’éducation et de formation en Côte d'Ivoire a, en effet, été marquée par plusieurs réformes et investissements visant à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l'enseignement et l’adéquation entre la formation et le marché du travail.  Conscient à la suite de Nelson Mandela que « l’éducation est l’arme la plus puissante (qu’on peut) utiliser pour changer le monde », et que, selon Léonard de Vinci, « l’apprentissage est la seule chose que l’esprit ne regrette jamais », l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny n’a lésiné sur aucun moyen pour adresser crânement la problématique. Ainsi, à partir de 2011, Le gouvernement ivoirien a progressivement augmenté les crédits alloués à l'éducation. Selon les données officielles, le budget du ministère de l'Éducation nationale est ainsi passé de 362 milliards FCFA en 2011 à un peu plus de 1 000 milliards FCFA au début des années 2020, puis, aujourd’hui en 2025, à 1.440 milliards de nos francs. Cette manne financière quasiment multipliée par quatre a boosté le nombre d’infrastructures affectées à l’école ivoirienne. Entre 2011 et 2025, les écoles préscolaires publiques sont passées de 535 à 3.087, soit 6 fois plus que l’existant ; le nombre d’écoles primaires publiques est lui passé de 10.123 à 15.694. Les lycées et collèges ont fait un bond de 294 à 902, auxquelles il faudra ajouter, comme l’a récemment annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du conseil des ministres du 23 avril dernier, les 114 collèges de proximité actuellement en construction. Quant aux lycées d’excellence, ils sont passés de 4 à 7, non compris les 15 lycées de jeunes filles en construction.  Et comme aux infrastructures, il faut faire concorder le personnel enseignant, l’effectif de ce corps de métier s’est substantiellement renforcé en passant de 77.324 à 120.410 sous le l’actuel magistère. Les apprenants, la principale cible de cette politique hardie, autrefois au nombre de 3.061.983, ont quasiment doublé pour caracoler à 5.160.279 élèves.  Le nombre de centres d’alphabétisation, celui des Cafop, des directions régionales, etc. sont quasiment tous passés du simple au triple !

Mais il y a mieux, sous la présidence d'Alassane Ouattara, les salaires des enseignants en Côte d'Ivoire ont connu plusieurs revalorisations, visant à améliorer leur pouvoir d'achat et à les positionner parmi les plus compétitifs de la sous-région ouest-africaine. Ainsi donc, les données disponibles pour 2024 nous apprennent que les salaires nets mensuels des enseignants, qui varient en fonction du grade et de l'ancienneté, sont pour les instituteurs adjoints (Grade C3) : de 224 079 FCFA à 279 992 FCFA ; instituteur (Grade B3) : de 276 421 FCFA à 406 365 FCFA ; professeur (Grade A3) : de 317 861 FCFA à 534 727 FCFA ; professeur (Grade A4) : de 346 351 FCFA à 593 978 FCFA ; assistant universitaire (Grade A4) : à partir de 707 904 FCFA.

Les enseignants bénéficient également de diverses primes et allocations : indemnité contributive au logement augmentée de 20 000 FCFA par mois. Une allocation familiale revalorisée à 7 500 FCFA par enfant et par mois. Une prime de transport : majorée pour la première fois depuis 2008. Un 13ème mois équivalant à un tiers du salaire de base en janvier.

 

 

Électrochoc pour adresser la racine du problème : l’éducation nationale

 

Cette consolidation de la capacité matérielle et humaine du secteur éducation-formation visait à améliorer la qualité de l’enseignement et à renforcer les capacités des structures existantes. A ces milliers de salles de classe construites à travers le pays, notamment dans les zones rurales, pour réduire le taux d’enfants non scolarisés, le gouvernement a adjoint le lancement des programmes pour réhabiliter des écoles délabrées et fournir du mobilier scolaire. Le développement de l’enseignement supérieur a pour sa part vu la création ou la réhabilitation d’universités et d’instituts supérieurs. Par exemple, l’université de Man, celle de Bondoukou, de San Pedro, la réhabilitation de l’université Félix Houphouët-Boigny. Au total, selon des données statistiques de 2023-2024, le pays compte 629 établissements d’enseignement supérieur répartis comme suit : 9 universités publiques, 127 universités privées, 36 grandes écoles publiques et 457 grandes écoles privées. Il y a aussi la mise en place de programmes d’enseignement technique et de formation professionnelle pour mieux adapter la formation aux besoins du marché du travail. La mise en œuvre de la politique de l’école obligatoire de 6 à 16 ans ; la distribution de manuels scolaires ; l’augmentation des bourses et aides aux étudiants, etc.

Cette thérapie de choc – à la limite de l’électrochoc –  pour un secteur sinistré, presque à l’article de la mort, c’est évidemment au bénéfice de la jeunesse de Côte d’Ivoire qu’Alassane Ouattara en a fait usage. Cela, en parfaite conformité avec sa promesse solennelle formulée d’une tranche d’âge de la population restaurée dans sa dignité, mais surtout dans son droit pour le moins inaliénable à l’éducation, que, rappelez-vous, le candidat à la présidentielle de 2010 faisait aux 50.000 jeunes de Yopougon.

Alassane Ouattara a-t-il réussi le pari de l’éducation nationale ? La question, au regard de ce qui précède – et pour peu qu’on soit honnête – est « oui !». Certes un « oui » tempéré, au regard de l’immensité du challenge dans un pays qui, à l’instar de bien d’autres en Afrique, compte encore beaucoup de jeunes déscolarisés. Mais un « oui » réaliste, qui prend sa source sur un aspect important de cette jeunesse : l’accès à l’emploi.

 

 

Quand l’accès à l’emploi des jeunes devient une obsession

 

Sous la présidence d'Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire a mis en œuvre plusieurs initiatives pour promouvoir l'emploi et l'entrepreneuriat, notamment chez les jeunes. L'une des actions phares est le "Prix Alassane Ouattara du Jeune Entrepreneur Émergent", instauré par le District Autonome d'Abidjan. Ce prix vise à encourager l'esprit entrepreneurial, à favoriser l’auto-emploi et l’autonomisation économique, à accompagner des projets à fort potentiel de croissance et d’impact social, cela en offrant un soutien financier aux jeunes porteurs de projets innovants. Depuis sa création en 2014, le prix a connu plusieurs éditions avec des impacts significatifs. Ainsi, en une dizaine d’éditions plus de 02 milliards de FCFA ont été octroyés aux 440 entreprises lauréates ; environ 1000 emplois directs ont été créés. Pour l’édition 2025, le budget alloué aux prix sera porté à 300 millions de FCFA.

A l’échelle nationale, le programme « Agir pour les Jeunes » est une initiative du gouvernement ivoirien en faveur de la promotion de l'auto-emploi et l'insertion professionnelle des jeunes à travers le financement et l'accompagnement de projets générateurs de revenus. Il a pour objectif, un peu dans la même veine du Prix Alassane Ouattara, de former et insérer plus de 117 000 jeunes dans le tissu socio-économique, de promouvoir l’auto-emploi en soutenant les jeunes porteurs de projets, d’accompagner et suivre les jeunes financés pour assurer la pérennité de leurs activités, de renforcer le tissu économique national en créant de la richesse et des emplois pour les jeunes. Le programme propose plusieurs paliers de financement adaptés aux besoins des jeunes entrepreneurs : Projets individuels : de 100 000 à 1 000 000 FCFA. Projets collectifs : jusqu'à 2 500 000 FCFA. Projets de plus grande envergure : au-delà de 5 millions FCFA, avec des financements pouvant atteindre jusqu'à 200 millions FCFA, notamment en partenariat avec des institutions financières comme la BNI.

Par ailleurs, le gouvernement ivoirien, renforçant son engagement  en faveur de la jeunesse, a validé au sortir du Conseil des ministres du mercredi 23 avril 2025, la relance du projet « Carte Jeunes ». Ce programme ambitieux destiné aux Ivoiriens âgés de 15 à 40 ans, piloté par le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, en collaboration avec plusieurs autres ministères sectoriels, se veut un levier d’inclusion sociale et un outil de résilience économique. Elle permettra aux jeunes de bénéficier de tarifs préférentiels sur des services liés à la culture, aux loisirs, à l’éducation, à la formation et au transport. Une mise en œuvre en deux étapes. Le projet sera déployé progressivement. Une phase pilote qui s’étalera d’avril à août 2025, concernera 5 000 jeunes. Objectif : tester la viabilité technique de l’initiative et recueillir les attentes des premiers bénéficiaires. À partir d’août 2025, la phase de généralisation débutera avec 100 000 jeunes supplémentaires, avant d’atteindre un total de 200 000 bénéficiaires d’ici la fin de l’année, grâce à l’intégration de 100 000 autres jeunes à partir d’octobre. La carte existera en version physique et numérique, afin de répondre aux réalités aussi bien en milieu urbain qu’en zone rurale. L’application mobile dédiée, « Carte Jeunes.CI », est d’ores et déjà disponible sur les plateformes de téléchargement. Avec un budget de 813,5 millions de FCFA, ce projet traduit la volonté du gouvernement de corriger les échecs passés et de proposer un dispositif plus adapté, plus accessible et plus durable. À ce jour, 100 000 cartes sont prêtes à être distribuées. En misant sur cette carte, l’État entend renforcer les opportunités d’accès aux services de base pour les jeunes, tout en stimulant leur implication citoyenne et leur autonomie.

D’ordinaire à vocation commerciale, une foire est un événement organisé à intervalles réguliers (une, deux ou trois fois par an),  où des exposants présentent et vendent leurs produits ou services à un large public. Mais en Côte d’Ivoire, ces codes ont été royalement cassés et on a pu assister récemment à une foire … de l’emploi et du recrutement ! Eh bien oui, il fallait y penser ! Et le gouvernement d’Alassane Ouattara y a pensé !  Le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique n’avait plus qu’à prendre en main la mise sur pied et l’organisation pratique. Du 3 au 9 mars 2025 au Palais de la Culture de Treichville, à Abidjan, s’est donc opérée cette « petite révolution », dont l’engouement exceptionnel a dû nécessiter la prolongation de deux jours supplémentaires. Au total, 42 844 opportunités ont été mobilisées, incluant des emplois directs, des stages et des formations. Les résultats de cette première édition ont été d’autant plus significatifs qu’ils ont abouti, au  niveau des emplois directs, à 5 891 opportunités, dont  2 930 emplois validés sur 13 930 entretiens.  En ce qui concerne la formation, sur 20 260 opportunités de formation à visée d'insertion, 2 375  ont pu être validés. Face au succès de cette initiative, le gouvernement a annoncé que la FNER serait désormais organisée tous les trois mois. La prochaine édition est prévue du 2 au 8 juin 2025 et se tiendra non seulement à Abidjan, mais également à Bouaké, Korhogo, San Pedro et Daloa, afin de toucher un plus grand nombre de jeunes à travers le pays.

Toute cette politique d’engagement fort en faveur des jeunes s’inscrit, faut-il le souligner, dans le vaste et bienheureux Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-GOUV), cette initiative majeure de la Côte d'Ivoire lancée par le gouvernement ivoirien pour la période 2023-2025, visant à renforcer l’autonomisation, l’insertion professionnelle et le bien-être des jeunes en les soutenant à travers divers axes stratégiques. Un programme qui émane de la volonté du Président Alassane Ouattara de prioriser la jeunesse, à qui il avait du reste dédié l’année 2023, « Année de la Jeunesse ».  

Au bout du compte, après 14 ans de gouvernance, Alassane Ouattara peut-il se targuer d’avoir tenu ses promesses de la place Ficgayo de Yopougon ? Peut-il s’enorgueillir d’avoir sorti la jeuneuse de son pays du précipice social dans lequel il avait été jeté par des gouvernants sans réelle vision pour leur pays et ce qui en constitue le vrai socle pour l’avenir ? Peut-il dès lors envisager de continuer l’œuvre ainsi bellement enclenchée depuis le 11 avril 2011 ? La Réponse est évidemment « OUI !». A quelque 5 mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le rêve d’une Côte d’Ivoire si bien partie pour faire de sa jeunesse le fer de lance d’un pays développé, à même de rivaliser avec les nations qui comptent dans ce monde, doit-il s’arrêter en si bon chemin ? A chacun d’apprécier…

KORE EMMANUEL