COP29-Sommet mondial sur le climat : Le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné exhorte les grandes économies à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre

COP29-Sommet mondial sur le climat : Le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné exhorte les grandes économies à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre

Un appel fort contre la pollution de la planète. Hier, mardi 12 novembre,  à l’ouverture du Sommet mondial sur le climat dans le cadre de la COP29, qui se tient à Bakou en Azerbaïdjan,  plusieurs chefs d’État et de gouvernement se sont succédé au pupitre pour évoquer les enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique. A cette tribune importante, le Vice-Président de la République, Tiemoko Meyliet Koné, a relevé les mesures fortes prises par la Côte d’Ivoire sous le leadership du Président Alassane Ouattara pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, à travers la création d'une Commission nationale sur le changement climatique et d'un Bureau du marché du carbone, ainsi que l'adoption d'un projet de loi sur le climat. Aussi a-t-il exhorté les grandes puissances à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, faciliter l’accès aux technologies climatiques et soutenir davantage le financement de la transition énergétique des pays en développement.

Un plaidoyer appuyé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a aussi appelé ces responsables du changement climatique à financer la lutte contre ce phénomène.  Pour le président du Togo, Faure Gnassingbé, les pays développés et pollueurs doivent payer leur juste part.  
« Les promesses climatiques non tenues ne suffisent plus. Chaque année, l'urgence s'accentue. Chaque année, l'inaction nous rapproche d'un point de non-retour. Il est temps que nos actions reflètent l'ampleur de l'urgence. Il faut une véritable justice climatique, c'est-à-dire une responsabilité partagée, mais différenciée entre les pays », a déclaré le président togolais, selon des propos rapportés par le site de RFI. Comme lui, Denis Sassou-Nguesso, l’homme fort du Congo-Brazzaville, souhaite désormais à une aide bien plus conséquente. « Les financements mobilisés depuis 2015 ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Le nouvel objectif pour le financement climatique devra s'appuyer sur des données scientifiques qui tiennent compte de l'impact et des besoins d'un pays en développement. On sait que ces besoins s'élèvent désormais à plus de 1000 milliards de dollars », a-t-il déclaré.

Déjà, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, a annoncé, par la voix de son Premier ministre Keir Starmer, un plan climat très ambitieux avec  pour objectif 81 % de réduction de gaz à effet de serre d'ici à 2035. Peu avant, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait défendu le gaz et pétrole, qu’il considère comme un « cadeau des dieux », alors que les énergies fossiles produisent 90 % des émissions de CO2 dans le monde. En marge de ce série d’interventions, les négociations pour un accord ont déjà débuté. Ce mercredi 13 novembre, les représentants du Gabon, de la RDC ou du Kenya prendront la parole à la tribune de de cette 29ème conférence annuelle de l'ONU sur le climat qui se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. 


Y. Sangaré