CESEC-Aka Aouélé : « La Côte d’Ivoire a besoin de notre engagement et de notre détermination pour être un havre de paix et de liberté »

CESEC-Aka Aouélé : « La Côte d’Ivoire a besoin de notre engagement et de notre détermination pour être un havre de paix et de liberté »
Le président du CESEC et des invités de marque ont partagé des moments de joie

C'est parti pour la première session ordinaire du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Le président de la chambre consultative, Dr Eugène Aka Aouélé, a en effet procédé hier à l’ouverture de cette session en présence du haut représentant du président de la République, Gilbert Koné Kafana, et de ses illustres invités, notamment, le président du Conseil économique et social du Bénin, des présidents d’institutions et des membres du corps diplomatique. 

Selon le premier responsable du CESEC, l'ouverture d’une session ordinaire est, toujours, un moment attendu pour les membres de son institution, puisqu’elle marque la reprise effective et officielle des activités institutionnelles. Ainsi, il a levé un coin du voile sur les activités qui vont meubler la session. « La première session ordinaire de l’année 2025 nous offre l’opportunité de poursuivre nos réflexions sur des sujets d’intérêts majeurs pour la Nation. À cet égard, deux commissions permanentes seront mises en mission et leurs travaux feront l’objet d’avis. Il s’agit de premièrement, la Commission des Affaires économiques et Financières, qui examinera le thème, ‘’Enrichissement illicite en Côte d’Ivoire : nouveau mode du capitalisme ou illusion d’optique’’. Deuxièmement, la Commission des Affaires Agricoles et Domaniales, qui mènera ses réflexions sur la problématique ainsi libellée : ‘’Développement et régulation du marché du vivrier’’. Les deux préoccupations identifiées sont d’importance majeure pour notre Nation », a-t-il annoncé.

Pour lui, il s’agit d’analyser les mécanismes de l'enrichissement illicite, de cerner ses effets délétères sur la société, de proposer des solutions concrètes face à ce fléau et de mener une réflexion sur le développement et la régulation du marché du vivrier en vue de lutter contre les fluctuations de prix, de réduire les risques de pénuries alimentaires et de favoriser la compétitivité des acteurs.

En plus de ces réflexions, plusieurs activités sont prévues : la tenue de conférences de haut niveau avec des personnalités ressources sur des problématiques en lien avec les thèmes examinés ou appelés à l’être ; des visites de terrain pour imprégner des réalités vécues par des entités précises et par les populations et la poursuite et la consolidation les relations bilatérales avec les Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’autres pays et des organisations mondiales.

« Le travail acharné abattu par le Président de la République pour le développement de la Côte d’Ivoire, nous appelle à redoubler d’efforts. La Côte d’Ivoire a besoin de nous, de nos intelligences, de nos expertises, de notre engagement et de notre détermination à faire d’elle un havre de paix, de liberté, de bien-être et d’atteinte des légitimes ambitions des populations. Je nous invite à œuvrer dans ce sens. Notre mission sera de contribuer à poursuivre, à renforcer et à consolider ce contrat social fait de confiance, afin de construire un avenir ensemble », a-t-il exhorté ses collaborateurs.

 Selon lui, la Côte d'Ivoire doit absolument maintenir le cap de la paix et du développement. C'est pourquoi, il a invité les uns et les autres à la promotion de la cohésion et de la cohésion sociale. « Il n'est point besoin de rappeler que la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, dispose de tous les ressorts nécessaires, pour montrer à la face du monde, qu’elle ne renoncera, nullement, à la voie de la démocratie qu’elle s’est choisie, à la voie de la paix qu’elle a empruntée, cette paix reconquise patiemment, au prix de sacrifices et de renoncement, grâce au Président Alassane Ouattara, homme de paix, inlassable bâtisseur et grand visionnaire », a affirmé Aka Aouélé sous les applaudissements nourris.  Avant d’ajouter que la démocratie ivoirienne a besoin de se soustraire de la pression de l’urgence et de l’émotion pour retrouver vision et pensée stratégiques sur le long terme; de s’affranchir du débat exclusivement partisan pour rechercher l’intérêt général, afin de gagner la confiance mutuelle, source d’apaisement et de réconciliation. Elle devrait, a-t-il souligné, conduire à forger un État qui garantit les droits et la liberté de chacune et de chacun, tout en préservant le “Vivre ensemble’’, dans un intérêt collectif consciemment partagé.

Lacina Ouattara