Stocks résiduels de noix de cajou détenus par les producteurs : Le gouvernement lance une vaste campagne d’enlèvement

Stocks résiduels de noix de cajou détenus par les producteurs : Le gouvernement lance une vaste campagne d’enlèvement
Les producteurs saluent l’initiative du gouvernement ivoirien

Bonne nouvelle pour les producteurs de noix de cajou. Le gouvernement ivoirien vient de lancer l’opération d’enlèvement des stocks résiduels de noix de cajou encore détenus par les producteurs. Le top départ de l’opération a été donné hier dans le village d’Adjéibango, sous-préfecture d’Amanvi, dans la région du Gontougo, par Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, en présence de Mamadou Berté, directeur général du Conseil du coton, de l’anacarde et du karité. 

« Ce lancement concerne toutes les zones productrices de noix de cajou. Il est important que les populations sachent que nous travaillons à leurs côtés », a rassuré Kobenan Kouassi Adjoumani.  Il a indiqué que près de 18 millions de FCFA seront investis pour l’achat des noix de cajou à Adjéibango, avec des opérations similaires prévues à Amanvi, Tanda et Bondoukou. Il a également salué le travail « dynamique et rigoureux » du directeur général du Conseil du coton, de l’anacarde et du karité. 

 

Mamadou Berté a remercié le président de la République, Alassane Ouattara, et le ministre d’État pour leur soutien. Il a rappelé que la campagne 2025 a atteint un record historique de production avec près de 1 500 000 tonnes de noix de cajou. « Malgré les difficultés, notamment liées aux taxes américaines, nous avons réussi à maintenir le prix plancher de 425 FCFA/kg pour la majorité des producteurs », a-t-il précisé. 

Après Adjéibango, la délégation ministérielle s’est rendue à Tanda pour superviser la même opération, confirmant la volonté du gouvernement de soutenir la filière anacarde et de garantir aux producteurs une rémunération juste et équitable.

Pour rappel, cette initiative fait suite aux conventions signées en avril 2025 entre le Conseil et des établissements bancaires pour financer et accompagner les producteurs, dans le but de favoriser leur autonomisation et renforcer leurs capacités.

 Armand Déa (Correspondant)