Célébration des 65 ans du Barreau de Côte d’Ivoire : Les avocats repensent leur rôle 

Célébration des 65 ans du Barreau de Côte d’Ivoire : Les avocats repensent leur rôle 

Le Barreau de Côte d’Ivoire a 65 ans. Les festivités marquant cet anniversaire ont débuté à Abidjan, mercredi dernier pour s’achever le 9 novembre 2024, autour du  thème : « Rôle et contributions des avocats à la sécurité juridique et judiciaire ». Le programme a débuté par un colloque ponctué   d’allocutions et d’une conférence inaugurale.  
Commentant le thème de la célébration, le bâtonnier Florence Loan-Messan, elle a souligné que le principe de sécurité juridique est un concept qui vise à garantir la stabilité du droit. Il assure une bonne compréhension des règles juridiques et une application cohérente de celles-ci dans le temps, a expliqué le bâtonnier. Aussi, a-t-elle fait observer que les avocats jouent un rôle clé dans la préservation de la sécurité juridique. 
L’ancien bâtonnier de Kinshasa et administrateur au Conseil d’administration  de la Conférence internationale  des Barreaux, Coco Kayudi, a félicité le Barreau ivoirien   pour sa modernité et ses actions. Il s’est réjoui du choix du thème de la célébration qui amène  à s’interroger sur le rôle de l’avocat, devenu un architecte de la sécurité juridique. 


Le ministre Mamadou Touré, représentant le Garde des Sceaux,  a fait observer que   cette  célébration  donne à  réfléchir sur le rôle de l’avocat dans un  contexte où,  la sécurité juridique et judiciaire est au cœur du fonctionnement de la société.  
Le Grand Chancelier de l’Ordre national et parrain,  Ally Coulibaly, lui, a rendu hommage  au  bâtonnier, Florence Loan-Messan. 
Il a fait observer que dans un contexte où les pays africains  donnent le sentiment  d’être de frêles esquifs au milieu d’un océan sans rivage, c’est à  la grande famille  du Droit singulièrement aux Avocats  d’aider à rassurer aussi bien les populations  que les institutions elles-mêmes.
Le professeur Robert Dossou a ensuite prononcé la conférence inaugurale. Il a déploré  le fait qu’en Afrique, l’on ne publie pas les décisions de justice en plus de ce que le   respect   voué  à  l'avocat à l’époque,  n’est plus d’actualité. 


AC