Changements climatiques : Décideurs et acteurs non étatiques formés sur le projet "Transition bas carbone"

Changements climatiques : Décideurs et acteurs non étatiques formés sur le projet "Transition bas carbone"

C’est un atelier de formation qui vaut son pesant d’or ! Mardi dernier, dans un hôtel au Plateau, des décideurs et des acteurs non étatiques du District autonome d’Abidjan étaient en atelier de formation. Au menu de leurs travaux, la question du changement climatique, surtout, le projet "Transition bas carbone" financé par l’Union européenne et exécuté par Expertise France, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

Cette assise vise à rehausser la performance climatique de la Côte d’Ivoire, en accompagnant le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques (tant d’atténuation que d’adaptation) selon une approche participative et inclusive.

Dans son adresse, Alexandre Foulon, directeur pays d’Expertise France, a souligné les enjeux de l’engagement de son institution aux côtés de la Côte d’Ivoire. « C’est un atelier qui est le début d’une série de bien d’autres ateliers qui auront lieu dans l’ensemble du pays pour informer, sensibiliser les décideurs, les acteurs des collectivités territoriales, mais aussi, la société civile sur les enjeux du changement climatique », a expliqué M. Foulon. Egalement, a-t-il aussi dévoilé, cette assise est organisée au regard d’un constat : « On est tous confronté aux effets néfastes du changement climatique, il est bon que les décideurs et les acteurs locaux prennent des décisions idoines. Il y a un certain nombre de concepts scientifiques qu’il faut expliquer, c’est l’objet de cet atelier ».

Quant à Dr Mayeul Alex Lago, conseiller technique du ministre de l’Environnement, il a expliqué l’engagement de la Côte d’Ivoire qui repose sur la vision du chef de l’Etat, traduite par le ministre. « Les ressources en eau, la sensibilisation, la formation sont les axes prioritaires, sans oublier le cadre de gouvernance de changement climatique », a-t-il énuméré, en se félicitant des données dont dispose la Côte d’Ivoire dans l’appropriation et la compréhension du concept de changement climatique.

Il est bon de noter que, dans le cadre de ce projet, la Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement de 9,5 millions d’euros.

 Outre le représentant du ministre de l’Environnement Assahoré Konan Jacques, l’on notait également la présence des représentants de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire et des hommes de médias.

Jean Antoine Doudou