Conduite responsable des entreprises : La Cgeci annonce un atelier de sensibilisation sur la déclaration de l’OIT
La déclaration de l'Organisation Internationale du Travail (Oit) se présente comme un instrument de promotion et de respect des normes internationales de travail. De ce fait, elle exige des entreprises et multinationales des pratiques durables et responsables à la réalisation d’un travail décent. Tous ces concepts seront débattus, les 28 et 29 août 2024 à Abidjan, au cours d’un atelier sur la conduite responsable des entreprises, organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (Oit) et l'Organisation internationale des employeurs (Oie). Lors de la conférence de presse de lancement qui s’est tenu le 23 août 2024, à la Maison de l’Entreprise au Plateau, Josée Laporte, spécialiste Oit en conduite responsable des entreprises, a fait savoir que la conduite responsable des entreprises implique les décisions qu'une entreprise prend au quotidien, ses relations avec ses fournisseurs, sa contribution à la création d’emploi, à la formation des compétences et si elle respecte les droits et les principes fondamentaux au travail. « Ce sont toutes ces thématiques qu'on va retrouver à l'intérieur de l'instrument de l'Oit (…) On va avoir des échanges sur ces sujets, également sur leurs préoccupations sur la façon de traduire en pratique les principes et les orientations qu'on trouve dans ces instruments », a-t-elle expliqué. Par ailleurs, Josée Laporte a indiqué que l’Oit veille à la bonne application des normes internationales du travail dans le secteur privé. « L'Oit a un instrument de façon à promouvoir un alignement des initiatives du secteur privé avec les normes internationales du travail et c'est la déclaration de l'Oit. Une déclaration tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale. Et contrairement à ce que son nom indique, c'est un instrument en matière de conduite responsable des entreprises qui s'applique autant aux entreprises, multinationales qu'aux entreprises nationales de façon à leur donner des orientations sur la façon dont elles peuvent, à travers leurs opérations, contribuer à la réalisation du travail décent », a-t-elle ajouté. Au nom de la Cgeci, le chef du département Capital humain et Relations sociales, Edouard Ladouyou Sibahi, a expliqué qu’il s’agit d’un atelier de sensibilisation et de formation à l’attention des entreprises membres. «Ils pourront gagner en termes de visibilité, de compétitivité, de productivité, de marchés qu'on mobilise et aussi en termes d'intérêt pour les compétences », a-t-il indiqué. Concernant le programme, M. Sibahi a fait savoir que la première journée sera dédiée aux membres de la CGECI et la seconde journée, fera un focus, spécifiquement, sur le secteur agricole et l’agro-industrie.
Sogona Sidibé
Edouard Sibahi et Josée Laporte ont invité les entreprises privées à prendre part à l’atelier.