Environnement des affaires : Un atelier pour améliorer la perception du climat des affaires en Côte d’Ivoire

Identifier des pistes d'amélioration de l'environnement des affaires. Renforcer la collaboration entre le secteur privé, les partenaires techniques et financiers. C'est l'objectif de l'atelier initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) à travers la Commission environnement des affaires et compétitivité, en partenariat avec le programme Prorei de la GIZ, le mercredi 13 novembre dernier à l'hôtel Pullman au Plateau. 

Cet événement a permis de présenter les résultats de la mise à jour d'une étude clé : l’indice de perception de l’environnement des affaires en Côte d'Ivoire. Cet indice stratégique permet d’évaluer et de suivre les opinions du secteur privé ivoirien sur le climat des affaires dans le pays, un outil essentiel pour stimuler la compétitivité et attirer les investissements. 

Pierre Magne, conseiller spécial, chargé du dialogue avec le gouvernement ivoirien, représentant Hamed Cissé, président de la CGECI, a salué cette initiative de la commission. « Nous avons besoin d’avoir une perception commune du secteur privé », a-t-il affirmé. Il a expliqué que cet indice permet de recueillir les opinions des différents acteurs du secteur privé, offrant ainsi une base solide pour le dialogue avec les autorités publiques. « Ce n’est pas un diagnostic médical, mais une perception », a-t-il précisé, insistant sur l'importance de ce type d'évaluation qui, bien que subjectif, reflète les ressentis des entrepreneurs et chefs d’entreprise en Côte d'Ivoire. 

Mme Milica Vukadinovic, coordinatrice du projet ProREI de la GIZ, a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement ivoirien pour les réformes économiques en cours. Lesquelles contribuent grandement à créer un climat d’affaires plus favorable. Elle a souligné l'importance de maintenir cette dynamique pour garantir un environnement propice aux investissements et au développement économique. 

Grâce à cet indice de perception, les discussions entre le secteur privé et les décideurs publics pourront s’appuyer sur des données actualisées et pertinentes, dans le but de renforcer la compétitivité économique nationale.

Malaoua Bertin