Identification : L’Oneci  s’installe à l’orphelinat de Bingerville

Identification : L’Oneci  s’installe à l’orphelinat de Bingerville
Le directeur général de l’Oneci a encouragé les citoyens à l’obtention de la CNI (Ph Dr) 

L’Office national de l'état civil et de l'identification (ONECI) se veut désormais proche des populations. Ainsi, dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance, décrétée par les Nations Unies, il a installé une équipe, le 20 novembre, au sein de l’orphelinat des garçons de Bingerville.
En présence de son directeur général, du directeur général du centre et du représentant du maire de la commune de Bingerville, l’institution a permis aux enfants détenteurs des documents nécessaires, de se faire enrôler et de disposer, sur place, de leur carte nationale d’identité (Cni).
Pour le directeur de l’Oneci, Christian Kodia Ago, cette action est un signal fort pour les Ivoiriens : il s’agit d’amener l’opinion nationale et internationale à comprendre que chaque citoyen, quel que soit son statut ou son rang social, doit avoir une carte d’identité, si les conditions sont respectées. 
Le gouvernement ivoirien a voulu que toutes les personnes vivant et de passage en Côte d'Ivoire soient identifiées à travers le Registre national des personnes physiques (Rnpp) et les orphelins en ont droit. « Être orphelin n’est pas une fin en soi. On peut l’être et disposer d’une identité à partir de nos documents pour faire vivre notre nation », a-t-il indiqué. Avant de souligner que tous les mécanismes sont en place pour que toutes les personnes en Côte d’Ivoire, aient leurs identités. 
Pour lui,  un numéro national d’identification attribué à chaque citoyen permet au gouvernement de faire toutes les planifications nécessaires pour le développement. Notamment au niveau de la santé, de l’éducation, des infrastructures. Le directeur général de l’Oneci a profité de l’occasion pour saluer la place prépondérante qu’occupent les 113 membres du personnel de l’orphelinat (83 du ministère de tutelle, 12 enseignants du ministère de l’Education nationale et 17 personnes techniques), dans la vie des pensionnaires parce qu’ils prennent la place de leur parents biologiques.
 Pour sa part, le directeur du centre, Marcel Légré, a salué  l’opportunité qu’offre le gouvernement  à « ses » enfants d’avoir une identité. « Nous avons une capacité de 250 enfants dont des orphelins de père et de mère, des orphelins partiels (soit de père, soit de mère), des cas sociaux dont leurs mères sont internées à l’hôpital psychiatrique mais de pères inconnus. Leur permettre de devenir des citoyens est une opportunité », s’est-il réjoui. Avant de révéler que 20%  des pensionnaires sont sans identité. Ce qui joue sur leur éducation en classe d’examen. 


Lacina Ouattara