Présidentielle 2025 : Le scrutin s'est déroulé dans un climat apaisé à Yamoussoukro
L’élection présidentielle s’est déroulée dans un climat de paix et de sécurité dans le district autonome de Yamoussoukro samedi dernier. Dans son lieu de vote, le ministre-gouverneur du district autonome Yamoussoukro, Augustin Thiam, a lancé un appel au calme et la sérénité.
« Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres. Tu dois respecter la liberté des autres. Tu as le droit de ne pas voter, mais il ne faut pas empêcher ceux qui veulent voter. Quelle que soit la situation, la violence n'a jamais été une solution », a-t-il déclaré après avoir accompli son devoir civique dans son bureau de vote délocalisé de la mission Catholique au lycée Mamy.
Le ministre du Commerce Souleymane Diarrassouba a, quant à lui, voté en centre de formation professionnelle. Il a salué le calme retrouvé à Yamoussoukro. « Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier les forces de l'ordre, le chef de l'Etat SEM Alassane Ouattara, qui a pris toutes les dispositions pour ramener le calme et la sérénité dans le district autonome de Yamoussoukro. Je salue les efforts de la Commission Électorale Indépendante (CEI) qui, après l'incendie de son siège, a pris rapidement les dispositions pour être opérationnelle », a-t-il relevé. Et de lancer un appel à un vote sans violence.
Le préfet de la région de Yamoussoukro, Coulibaly Gando, a instauré un couvre-feu sur l’ensemble du territoire du département de Yamoussoukro, les 24 et 25 octobre 2025, de 22 heures à 6 heures du matin. Cette mesure a été prise en raison des circonstances locales et vise à maintenir l’ordre public. En effet, le mardi 21 octobre 2025, Yamoussoukro a basculé dans la violence. Des affrontements généralisés entre jeunes manifestants et forces de l’ordre ont plongé la ville dans le chaos. Deux faits majeurs pourraient impacter négativement le taux de participation dans le district de Yamoussoukro, à savoir la délocalisation des différents bureaux de vote et les nombreux déplacements des populations de la ville vers les villages pour y trouver refuge, suite aux événements qui ont eu lieu en début de semaine.
Kouamé Wa
