Gendarmerie nationale : La division Santé au laboratoire pour le bien-être des troupes
Et de trois. Depuis hier, la division Santé de la gendarmerie nationale dirigée par le médecin colonel-major Atta Bossian Patrick organise la troisième édition de ses journées scientifiques. Dans la cité balnéaire de Jacqueville, les responsables des services de santé des armées vont aborder durant trois jours, différentes thématiques à savoir : la santé mentale dans un premier temps. Car, explique l’initiateur du séminaire, le développement de toute nation favorise l’émergence de dysfonctionnement psychiques causés par de nombreux facteurs parmi lesquels l’individualisme, le stress, la compétitivité, etc. Même si ces affections sont minoritaires au sein de l'institution, toutefois le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a jugé utile d’anticiper afin de permettre aux médecins d' être outillés pour sensibiliser, dépister précocement et prendre en charge efficacement les troubles mentaux chez les militaires. Ensuite, les praticiens seront incités à revenir aux fondamentaux de la médecine. Par la suite, la médecine légale sera abordée de même que la dengue et le paludisme qui représentent plus de 70% des consultations. Il faut ajouter à cette liste, le renforcement des capacités des séminaristes en management et en leadership par des experts.
Le général de corps d'armée, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, Alexandre Apalo Touré, s'est félicité de l’initiative de la division Santé qui permet de recycler les connaissances et d’aborder des thèmes importants pour la santé des soldats et des populations. “Je vous remercie pour cette initiative et je ne doute pas qu’elle portera des fruits pour le bonheur des armées”, a-t-il affirmé. Tout en insistant sur le leadership et le management importants pour le fonctionnement des services. Avant lui, le colonel-major a souligné que l’objectif des journées scientifiques est que “les gendarmes et leurs familles fréquentent les centres de santé militaire non pas par obligation mais plutôt parce qu’ils s’y sentent bien et font confiance au personnel médical et paramédical”. Ainsi, les différentes thématiques sont revisitées pour le renforcement des capacités et de meilleurs rendements des praticiens.
Lacina Ouattara