Axe Niakara-Katiola : Une collision entre un camion-citerne et un minicar fait 14 personnes victimes calcinées
Un drame routier d'une violence inouïe a endeuillé la région du Hambol dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 août 2024. Un mini-car transportant de nombreux passagers dont des enfants, est entré en collision avec un camion-citerne, provoquant un incendie qui a fait 14 morts calcinés.
L'accident s'est produit à proximité du village d'Oureguékaha, plus précisément à 36 km de Niankara en direction de Katiola. Selon les premiers éléments des secours, un camion de marchandises, mal stationné et non signalé, serait à l'origine de la collision. Le mini-car, qui effectuait la liaison entre le Mali et Abidjan, a été surpris par ce véhicule immobile et n'a pu éviter le choc frontal avec la citerne.
L'impact a été d'une telle violence qu'il a immédiatement déclenché un incendie, attisé par le carburant de la citerne. Les flammes se sont rapidement propagées, emprisonnant les passagers à l'intérieur du véhicule. Malgré l'intervention rapide des sapeurs-pompiers et des gendarmes de Katiola, 14 personnes, dont plusieurs enfants, ont péri dans cet enfer de feu.
De nombreux autres passagers ont été blessés et transportés d'urgence au Centre hospitalier régional de Katiola et à l'hôpital général de Niakara.
On note au total 57 victimes dont 19 blessés légers et 5 cas graves (3 fractures ouvertes des membres inférieurs et 2 cas de fractures fermées; fémur droit et bras gauche). Les 5 cas graves ont été évacués au CHU de Bouaké et les blessés légers pris en charge gratuitement.
A la visite du soir, aux environs de 20 h, il ne restait que 6 cas dans le service de chirurgie du CHR de Katiola.
Ce nouvel accident tragique vient une nouvelle fois souligner l'importance de respecter le code de la route et de renforcer les contrôles routiers. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident.
En effet, dans un communiqué le ministère des Transports a annoncé l’arrivée sur place du Bureau enquête et analyse accident (BEA) pour diligenter une enquête administrative visant à situer les causes techniques de l’accident. Mais déjà, les services des directions régionales des Transports de Bouaké et Katiola ont été instruites de procéder aux premières constatations d’usage administratives et surtout d’apporter assistances aux blessés.
Mack Dakota, Correspondant