Guépahouo (Oumé) : Le sous-préfet appelle à la paix et au vivre ensemble lors de l'intronisation du nouveau chef
L’ambiance était à la fête, le samedi 23 novembre dernier, au centre des jeunes Jacques Niampi de Guépahouo dans le département d’Oumé. Et pour cause, il abritait, sous la supervision de M. Dogo Zaddy Olivier Oswal, sous-préfet de Guépahouo, une consultation populaire pour confirmer ou infirmer la désignation du nouveau chef de ce village.
Pour l’occasion, un beau monde a pris d’assaut les lieux : notables, membres du collège électoral et du comité chargé des élections. Sans oublier les chefs de tous les villages voisins à savoir Digbohouo, Douagbo, Bobiba, Sakahouo, et Donsohouo.
Devant ce public, Guépahouo a réitéré son choix sur Koffi Ni Tiékoura Hervé comme nouveau chef du village. Bien avant son intronisation, un collège électoral composé de 60 personnes a été mis en place. Ce collège électoral est composé des 6 grandes familles autochtones de Guepahouo: les Gnanouin, les Klanouin, les Gbônouin, les Gouèga, les Vadlanouin et les Zaada. Et sur les 60 membres de ce collège électoral, 56 ont voté pour le chef Koffi Tiékoura Hervé. Son adversaire, un gendarme à la retraite et du reste, de la même famille que lui, s’est abstenu de prendre part au vote. Le sous-préfet a pris acte de ce choix populaire. Il en a profité pour donner des conseils d’usage et appeler au travail, à la paix et au vivre ensemble. C’est au son de la fanfare et dans la liesse populaire qu’un repas de réjouissances a été servi au domicile du nouveau chef de Guéphouo.
Avant cette consultation populaire, le président du bureau du vote mis en place, Niampi Yobo Sévérin, avait transmis les résultats dudit vote, le lundi 28 octobre 2024, à M. Dogo Zaddy Olivier Oswal, sous-préfet de Guépahouo. Ce dernier, en administrateur civil très averti, rompu aux rouages de l’administration territoriale en la matière a organisé comme c’est la règle, cette consultation populaire. Afin de s’assurer que les résultats du vote qui lui sont formellement parvenus sont conformes à la libre volonté des familles autochtones du village et selon leurs us et coutumes.
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