Infrastructures scolaires : Ouattara a construit 608 collèges de 2011 à 2024
Quand le pro-Gbagbo chante à longueur de journée que l’argent ne circule pas, le Président Ouattara répond tout simplement : « l’argent travaille ». Et ajoute : « mon bilan est inattaquable ». Ces propos, le Président de la République ne les tient pas à la légère. En plus des routes et des centres de santé, son bilan au niveau des collèges parle également en sa faveur. De 2011 à 2024, sous sa gouvernance, 608 collèges sont sortis de terre. Pour ceux qui en douteraient, c’est un chiffre digne d’un record Guinness comparativement à la situation de 1960 à 2011. En effet, de l’indépendance à l’accession au pouvoir d’Etat de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire ne comptait que 294 collèges et lycées publics. En 13 ans, Alassane Ouattara a construit le double de collèges et lycées que comptait le pays. Une véritable prouesse qui devrait clouer le bec à ceux qui chantent à longueur de journée que l’argent ne circule pas.
Sous Alassane Ouattara, non seulement l’argent circulent dans la poche de ceux qui travaillent, mais l’argent travaille aussi pour le bonheur de tous les enfants de ce pays. Les populations de Tabou ne diront pas le contraire. Jusqu’à 2011, seulement neuf localités de ce département étaient électrifiées. Aujourd’hui, le nombre est passé à 100. 91 nouvelles localités ont ainsi été électrifiées.
Parlant de l’argent qui circule dans les poches des fonctionnaires et agents de l’Etat, tout a commencé en 2013. Cette année-là, le chef de l’Etat décidait de débloquer les salaires qui avaient été gelés depuis 1988. La mise en application de cette mesure a coûté à l’Etat ivoirien plus de 616 milliards de FCFA en 2014 et 2015.
De 2013 à 2019, plus de 1 500 milliards de FCFA ont été déboursés pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. Ces fonds ont permis, entre autres, le paiement de la totalité des revalorisations salariales entre 2006 et 2009, le déblocage des avancements indiciaires au profit de l’ensemble des fonctionnaires en 2014 et 2015. Le déblocage des salaires a favorisé une augmentation des revenus des fonctionnaires. Ainsi, les agents techniques de santé ont vu leur revenu augmenter de 69%, les cadres de santé de 72%, les enseignants du primaire de 48%, et les enseignants du supérieur de 22%. Depuis 2023, le gouvernement a instauré une prime exceptionnelle au profit des fonctionnaires et agents de l’État en lieu et place du paiement d’un 13e mois préalablement sollicité. Payable au plus tard le 10 janvier. Cette gratification appelée prime ADO représente le tiers (1/3) du salaire mensuel indiciaire de base, pour tous les fonctionnaires et agents de l’État. Depuis son instauration, janvier n’est plus considéré comme le mois le plus long et le plus difficile de l’année.
En plus de la prime ADO, le gouvernement a revalorisé l’indemnité de transport des fonctionnaires et agents de l’État. Elle est passée de 7 000 à 20 000 FCFA. Pour les fonctionnaires et agents de l’État résidant à Bouaké, elle est de 15 000 FCFA contre 7 000 francs par le passé. Quant à l’indemnité des fonctionnaires des autres chefs-lieux de région, elle a pratiquement triplé en passant de 5000 à 15 000 FCFA. Pour les autres localités, cette prime est de 10 000 contre 5 000 par le passé.
Le gouvernement ivoirien ne s’est pas arrêté là. Il a également revalorisé les allocations familiales qui passent de 2 500 à 7 500 FCFA par mois et par enfant. Désormais, l’indemnité de logement profite aux fonctionnaires et agents de l’État qui n’en bénéficiaient pas jusqu’en 2022. La revalorisation de l’indemnité contributive au logement pour l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État, de 20 000 FCFA, fait aussi partie des acquis de cette trêve sociale.
Thiery Latt