Présidentielle 2025 - Emission "Face aux électeurs" - Patrick Achi (Représentant le Président Alassane Ouattara, candidat du RHDP) : « L’élan que la Côte d’Ivoire a pris avec Alassane Ouattara ne doit plus s’arrêter »

« Chers électeurs, la Côte d’Ivoire revient de loin. Le Président Alassane Ouattara a pris le pays à un niveau de grandes difficultés, dans tous les domaines. En quinze ans, il a réussi la prouesse de faire de ce pays, la Côte d’Ivoire que nous voyons aujourd’hui sous nos yeux. Tous les acteurs nationaux et internationaux et les experts reconnaissent que ces résultats sont une véritable prouesse. Au niveau où l’Etat est arrivé, nous allons faire de ce pays une grande Côte d’Ivoire. Faire un saut qui va accélérer le développement et permettre de transformer rapidement le pays. Pour cela, nous allons adresser des secteurs stratégiques comme la transformation de nos matières premières déjà avancée, le capital humain et nous vous disons qu’il n’y a pas d’autres solutions, dans ce contexte-là, difficile, que de choisir des gens qui font des preuves, plutôt, que des gens qui font des promesses. On ne peut plus prendre de risque pour un pays qui a décollé et qui est arrivé où il est, de retourner, parce que la trajectoire et l’élan que nous avons pris, ne doit pas s’arrêter.
Qui est l’acteur capable, véritablement, de donner cette garantie-là ? Qui est capable de rassurer que la Côte d’Ivoire va continuer dans la paix, dans la stabilité, dans la croissance continue pour créer des emplois, créer de la valeur ajoutée et permettre au pays de devenir encore plus grand ? C’est le Président Alassane Ouattara qui est capable de le faire. Voilà pourquoi nous vous demandons de choisir le Président Alassane Ouattara, le 25 octobre 2025, afin que la Côte d’Ivoire continue sa marche et sa course d’un pays en développement, vers un pays émergent et développé. »
Telle est la conclusion, dense et tout à propos, de l’ancien Premier ministre Jérôme Patrick Achi, directeur central de campagne chargé du programme de gouvernement, représentant le Président Alassane Ouattara, candidat du RHDP, lors de l’émission "Face aux Électeurs" diffusée sur Rti 1, le 18 octobre 2025.
Dans l’ensemble, Patrick Achi a exhorté la population ivoirienne à voter pour le candidat Alassane Ouattara. Dans son argumentaire, le représentant du président du RHDP a insisté sur « la stabilité », « la sécurité », « la continuité des grands chantiers » et « la vision de développement du chef de l’État », candidat à sa propre succession, qu’il considère comme « le garant de la croissance » et de « la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ».
Pour les puristes de la sphère politique ivoirienne, Patrick Achi a fait une prestation solide, empreinte d’une maîtrise des dossiers avec une expérience consolidée dans le sillage d’Alassane Ouattara. C’est surtout, avec un ton posé d’homme d’Etat que l’on reconnait à son mentor, Alassane Ouattara, que l’ancien locataire du "Bureau blanc" du Plateau a donné, quand il le faut, des chiffres précis, le verbe évident et élégant.
Derrière cette rigueur discursive, Patrick Achi a, non seulement, dressé le bilan de la gouvernance d’Alassane Ouattara, jugé plus qu’éloquent, reluisant et « inattaquable » selon une frange importante de la population ivoirienne, les cadres et militants du RHDP. Il a surtout, partagé la claire vision prospective d’Alassane Ouattara pour une Côte d’Ivoire grande, industrialisée avec une population épanouie et heureuse de son quotidien dans les cinq prochaines années.
Aux questions du trio de journalistes de la RTI, conduit par Marie-Laure N’goran, Patrick Achi a invité les électeurs à, surtout, opter pour « la continuité rassurante » qu’incarne Alassane Ouattara qui a pris la Côte d’Ivoire, « dans une situation post-crise », pour faire d’elle aujourd’hui le pays respecté, à travers le monde, dont les nationaux sont fiers d’être Ivoiriens.
Toutefois, le représentant du candidat du RHDP reconnait qu’en dépit des avancées notables, dans presque tous les domaines d’activités, il reste des défis à relever. Mais, avec Alassane Ouattara aux commandes du navire Ivoire, celui-ci ne peut qu’arriver à bon port.
La sécurité !
Abordant la question de la sécurité, Patrick Achi a dévoilé un pan du dispositif de protection.
S’agissant de la sécurité intérieure, il a rappelé que « l’indice de sécurité qui était de 6,8 en 2011 est aujourd’hui de 1,2, proche des pays les plus en sécurité au monde. On vise 1.1 d’ici à 2023 ».
Pour parvenir à ce résultat probant, l’invité a rassuré que le chef de l’Etat entend « renforcer les recrutements pour parvenir à un ratio de 1 policier pour 500 personnes et aboutir à 1 policier pour 400 personnes ».
Il a aussi évoqué les avancées notables avec la vidéo-surveillance, l’utilisation du numérique et de l’Intelligence artificielle par la police scientifique et l’ensemble des armées. Et la reprise des voyages de nuit à travers le pays et la tenue de la dernière Can ont été au nombre des exemples palpables qui positionnent la Côte d’Ivoire à un niveau enviable sur le plan sécuritaire. « Tout cela va se renforcer à l’horizon 2030 », a-t-il conforté.
Pour la sécurité extérieure et, particulièrement, la protection de toutes les frontières de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi s’est voulu rassurant, surtout qu’il donne à penser que le pays est prêt à parer à toute éventualité. « Des investissements extrêmement importants ont été faits dans les hommes, dans les équipements et qui permettent de croire qu’on est véritablement en sécurité », a-t-il témoigné.
L’économie
Au plan économique, l’ancien Premier ministre s’est voulu rassurant quant à la question de la dette. « C’est un sujet qui revient souvent dans les débats. Il est utile d’éclairer l’opinion. L’endettement, si on regarde aujourd’hui, le niveau qu’il a atteint et le ratio auquel on le mesure, on regarde la richesse du pays. On avait une dette de 6000 milliards (Ndlr en 2011), mais, le ratio sur le Pib (Produit intérieur brut) était de 69 %. Donc, c’était plus élevé que maintenant où nous avons 35 000 milliards, mais, le ratio sur le Pib est de 57% », a-t-il analysé. Au regard de cela, l’invité de l’émission pouvait conclure que « la Côte d’Ivoire n’a pas un endettement plus lourd qu’on avait ! C’est un mauvais exemple de comparaison ».
Autre chose, à propos de la dette, c’est que « 80 % de cette dette est libellée dans une devise qui n’expose pas la Côte d’Ivoire à des risques de changes. »
Le troisième argument, c’est que le taux de rémunération moyen de ces emprunts, tourne autour de 5%, « alors que la croissance économique de la Côte d’Ivoire est de 7 % par an. Donc, on se rend compte que l’investissement qui est fait à partir de ces prêts induit un accroissement de richesse supérieur à la rémunération de cette dette. C’est un bon emprunt et un bon investissement ».
A toutes fins utiles, l’envoyé d’Alassane Ouattara a engagé les Ivoiriens à se départir des analyses erronées. « (…) Connaissez-vous des institutions internationales qui prêtent leur argent à un pays qui ne peut pas rembourser et qui n’ont que des éloges à la bouche pour ce pays ! »
Le président de la région de la Mé a également rassuré que la Côte d’Ivoire, sous le gouvernance Ouattara a adopté « la poursuite des grands travaux comme symbole de performance » et « la mobilisation des ressources locales, la valorisation de l’épargne nationale avec des mesures incitatives capables de libérer le potentiel économique intérieur afin d’accroitre l’avènement des Champions nationaux par la vivacité des entreprises locales.»
Il a mis l’accent sur la digitalisation dans la perception fiscale, « le maping » en cours pour dresser une cartographie du foncier et bien d’autres niches à même de permettre à la Côte d’ivoire de massifier ses recettes internes.
Le capital humain
Dans ce domaine, le directeur de campagne chargé du programme de gouvernement du candidat du RHDP a passé au crible les questions liées à la santé, l’éducation, l’emploi et bien d’autres secteurs dans lesquels la Côte d’Ivoire, pendant ces trois décennies a fait un bond quantitatif et qualitatif en termes de ressources humaines et infrastructurelles.
Soulignant les efforts incommensurables faits, dans le domaine de la santé, pour améliorer l’espérance de vie de l’Ivoirien, Patrick Achi a fait le point du relèvement exponentiel du plateau technique avec la construction d’infrastructures hospitalière de dernière génération. A titre d’exemple, il a cité l’hôpital mère-enfant avec la prise en charge de plusieurs types de cancer qui se soignent et se guérissent en Côte d’Ivoire, sans oublier la médecine nucléaire qui se pratique désormais. « Ce sont 11 Irm (imagerie) ; 20 scanners dont la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui ; 20 000 médecins recrutés », a-t-il énuméré.
Il a également évoqué plus de 1300 établissements de premier contact qui épousent le narratif d’Alassane Ouattara qui veut qu’« aucun Ivoirien ne doit parcourir plus de cinq kilomètres pour des soins primaires. »
Dans le domaine de l’éducation, ce sont 31 000 classes qui ont été construites et l’ambition d’Alassane Ouattara est de doter tous les villages et chefs-lieux de départements d’écoles primaires et 1500 collèges, tel qu’il quadrille en ce moment le pays avec le programme d’électrification. L’autre enjeu, c’est celui de l’employabilité de la jeunesse ivoirienne.
L’envoyé d’Alassane Ouattara a surtout rappelé l’investissement massif dans la construction d’établissements de formation professionnelle pour endiguer la question de l’adéquation formation-emploi.
En la matière, Patrick Achi a énuméré les multiples actions, non seulement, de construction et de dotation des établissements de matériel de dernière génération, il a également levé un coin de voile sur la multitude de cohorte de formateurs et d’apprenants envoyés en formation et en voyages de renforcement de capacités en Chine, au Canada, en France, en Turquie…
Il n’a pas omis la question du genre. Surtout que Les questions liées à la formation de la jeune fille, l’autonomisation de la femme, la lutte contre la pauvreté, la solidarité, la cohésion sociale, le genre qui constituent des priorités pour Alassane Ouattara n’ont pas été éludées.
Par-dessus tout, le passage de Patrick Achi à "Face aux électeurs", où il représentait Alassane Ouattara, a conforté l’opinion sur l’engagement d’Alassane Ouattara, un homme d’État, rigoureux, féru de la paix, du développement et du bien-être de ses compatriotes.
C’est à juste titre que, en dépit du bilan reluisant, il rêve encore d’offrir le meilleur à son pays pour en faire « un Grand Pays ». Et Patrick Achi a été à l’image de son mentor !
Jean Antoine Doudou