Prime ADO : Un geste fort qui participe du partage des fruits de la croissance

Prime ADO : Un geste fort qui participe du partage des fruits de la croissance

C’est un exemple concret, visible et palpable de la redistribution des fruits de la croissance. Sous la présidence d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire, après une décennie de crise, a renoué avec une croissance économique soutenue. De 2011 à 2024, le pays a affiché une progression moyenne annuelle du PIB d’environ 7 %, faisant de lui l’un des moteurs économiques les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest. Cette performance a été portée par des investissements massifs dans les infrastructures, l’agriculture et les secteurs clés de l’économie, mais aussi par un climat des affaires assaini et des réformes structurelles ambitieuses. Les retombées ont été tangibles : le taux de pauvreté est passé de 54 % en 2011 à 35 % en 2024, plus de 3,5 millions d’emplois ont été créés, et le niveau de vie des populations s’est globalement amélioré. Les travailleurs ont également bénéficié de cette dynamique. En 2015 déjà, les salaires gelés avaient été débloqués. Fidèle à sa ligne de conduite consistant à améliorer le bien-être de ses compatriotes chaque fois que les finances publiques le permettent, le chef de l’État a posé un nouveau geste fort à l’endroit des fonctionnaires et retraités. Lors de son adresse solennelle à la Nation, le 6 août dernier, Alassane Ouattara a annoncé une augmentation substantielle de la prime de fin d’année. Pour les fonctionnaires, celle-ci passera de l’équivalent d’un tiers du salaire indiciaire mensuel de base à deux tiers, à compter de janvier 2026. Pour les retraités, la prime évoluera dans les mêmes proportions : d’un tiers à deux tiers de la pension mensuelle, dès septembre 2025. Pour le président de la République, cette mesure est à la fois « une reconnaissance de l’action des fonctionnaires au service de l’État » et « un hommage aux retraités pour leur contribution ». Mais elle est surtout, souligne-t-il, « un signe que la croissance doit être partagée ».

 

Rahoul Sainfort