Abobo : Un délai de 48 heures accordé aux ferrailleurs de l’ancienne casse d’Anador

Abobo : Un délai de 48 heures accordé aux ferrailleurs de l’ancienne casse d’Anador
L’opération de déguerpissement des ferrailleurs de l’ancienne casse d’Abobo Anador a débuté


L’opération de fermeture de l’ancienne casse d’Abobo Anador est lancée. Le mardi 13 août, sous la supervision du 8e adjoint au maire d’Abobo, Diabaté Bêh, un détachement des agents de la police municipal et des services techniques ouvrait des magasins, en présence d’un commissaire de justice, pour extraire toutes les marchandises et les acheminer dans une fourrière.
Alors que l’opération se déroulait sans incident quand des ferrailleurs conduits par le président de la section de l’Association des ferrailles modernes de Côte d’Ivoire (AFECAMCI), est venue engager une discussion avec Diabaté Bêh, le priant de surseoir à son action. Lors des échanges, des jeunes postés derrière la voie express Abobo-Adjamé, ont commencé a jeté des pierres. Et la police municipale a riposté, ce qui a provoqué une débandade. Mais l’ordre a été établi. Et des badauds ont été interpellés. L’opération a été suspendue à la suite des discussions. 
« Nous avons été approchés par les responsables de cette ancienne casse. Ils viennent de nous informer qu’ils ont mis en place un comité pour faire le déménagement sur le site de N’dotré. Ils nous ont demandé de leur accorder 24 heures  pour nous rendre les conclusions de leurs travaux. Nous avons donc demandé à nos forces de se retirer, le temps pour ce comité de se concerter. Il faut que chacun de nous respecte sa parole. (…) Si nous nous mettons d’accord sur la prochaine date  et qu’avant cela, nous ne sentons pas  un début d’exécution, nous serons obligés de revenir. Ils m’ont demandé 24 heures, je leur donne 48 heures. Les 48 heures, c’est pour me donner le chronogramme de départ des ferrailleurs et garagistes. Ce chronogramme devra être respecté par nous tous », a résumé Diabaté Bêh.
Ouattara Jacques de la Chambre régionale des métiers d’Abobo, tutelle des ferrailleurs, a reconnu que ce 13 août était la fin de l’ultimatum de la mairie. « Nous avons mis un comité en place. Nous irons sur le site de N’dotré  par vague. Si tout le monde doit y aller au même moment, ça sera du désordre. Nous avons demandé au maire de surseoir à sa décision, aujourd’hui.  Nous allons travailler afin de pouvoir lui donner le chronogramme des différents départs par vague », a-t-il précisé.
Yves Kalou