C’est une composante du projet du corridor Abidjan-Lagos. Depuis hier à l’hôtel Capitol, la commission de la CEDEAO planche sur tous les potentiels projets qui peuvent être développés à partir de l’infrastructure autoroutière. Et ce, dans le cadre de la composante développement spatial de l’autoroute Abidjan-Lagos. Plusieurs personnalités venues du Nigeria, du Ghana, du Togo et du Bénin participent aux travaux.
Selon Stéphane Ezoua, directeur de cabinet au ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier par ailleurs chef de projet, tous les potentiels projets qui découleront du projet de construction de l’autoroute seront passés en revue au cours de l’atelier. « L’équipe de la CEDEAO et les Etats membres du corridor Abidjan-Lagos se réunissent à partir d’aujourd’hui (Ndlr, hier) jusqu’au mercredi (13 novembre 2024) ici au Capitol pour parler d’une composante du projet du corridor Abidjan-Lagos qui est la composante SDI, notamment la composante de développement spatial. L’objectif est de passer en revue tous les potentiels projets qui peuvent être développé à partir de l’instruction de ce projet (…) C’est tout ce dont nous allons parler durant ces trois jours », a-t-il expliqué.
« Ce projet de corridor va faciliter les échanges commerciaux entre 5 pays. Ce qui va favoriser par la même occasion leur développement économique », a soutenu Chris Appiah, directeur des transports de la commission de la CEDEAO.
L'autoroute Abidjan-Lagos est un projet majeur de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) visant à améliorer les infrastructures de transport dans la région. Elle s'étend sur environ 1 080 kilomètres et traverse cinq pays : Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria.
Le projet, ratifié en février 2013 par les chefs d’Etat, vise à faciliter les échanges commerciaux et à renforcer la connectivité entre les pays de la région, représentant environ 75% des échanges de la CEDEAO. Le coût total du projet est estimé à 15 milliards de dollars, avec des contributions de divers partenaires financiers. Le projet est actuellement en phase d'études d'avant-projet détaillées, avec des efforts concertés des gouvernements des pays concernés pour avancer les travaux.
T. Samira (Stagiaire)