Visite de la directrice générale de l’UCI : Le cyclisme ivoirien pédale vers un avenir en or

Un vent nouveau souffle sur le cyclisme ivoirien ! La Côte d'Ivoire vient de vivre une visite historique qui pourrait bien transformer son destin sur deux roues et en faire un acteur majeur du cyclisme ouest-africain. En effet, Amina Lanaya, la puissante directrice générale de l'Union cycliste internationale (UCI), a foulé le sol ivoirien cette semaine, marquant de son empreinte une ambition claire : faire de la Côte d'Ivoire le cœur battant du cyclisme dans la région.
Accompagnée de Rose Etoundi, directrice des relations internationales, et de Laurent Bezault, manager route, Amina Lanaya a achevé ce jeudi 10 juillet une visite stratégique et hautement symbolique. Leur mission ? Poser les bases d'un développement accéléré du cyclisme en Côte d'Ivoire et, plus largement, dans toute l'Afrique de l'Ouest.
Dès leur arrivée le mercredi 9 juillet 2025, la délégation a été chaleureusement reçue par Adjé Silas Metch, le ministre délégué des Sports. Cette rencontre a été l'occasion de définir des priorités claires pour le cyclisme ivoirien. Parmi les points majeurs : l'inscription du Tour de Côte d'Ivoire au calendrier de l'UCI, une reconnaissance essentielle qui ouvrira les portes à des compétitions de plus grande envergure. Autre enjeu de taille : la réhabilitation du vélodrome d'Abidjan. Cet équipement, l'un des rares de son genre en Afrique de l'Ouest, est appelé à devenir un véritable pôle régional de compétitions, attirant athlètes et événements internationaux.
Le développement du cyclisme n'oubliera pas l'intérieur du pays. Un objectif ambitieux a été posé : la création de clubs locaux dans le nord du pays. L'UCI et les autorités nationales uniront leurs forces pour concrétiser cette initiative, permettant ainsi à de nouveaux talents d'émerger.
La mission s'est ensuite poursuivie par une rencontre avec le Comité national olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV). Les discussions ont porté sur un aspect important : l'accès à des pistes cyclables de qualité pour les athlètes ivoiriens. Le CNO-CIV a réaffirmé son engagement à soutenir ces initiatives, dans la mesure de ses capacités logistiques et financières, montrant une volonté commune de faire avancer le sport.
Lors d'une séance de travail approfondie avec le ministère, deux défis techniques majeurs ont été identifiés, avec des solutions concrètes proposées par l'UCI. Premièrement, le déficit de systèmes de chronométrage électronique. Indispensables pour garantir l'équité lors des arrivées serrées, ces dispositifs sont une priorité. L'UCI s'est ainsi engagée à accompagner la Côte d'Ivoire dans l'acquisition d'un équipement de dernière génération. Deuxièmement, la formation et la professionnalisation des acteurs du cyclisme – coureurs, entraîneurs, mécaniciens et arbitres – est au cœur des préoccupations. Si les formations en ligne sont privilégiées pour les niveaux de base, les difficultés d'accès à Internet dans certaines zones du pays rendent les sessions en présentiel indispensables. L'institution internationale a promis son soutien pour ces formations sur le terrain.
Visiblement émue de fouler le sol ivoirien pour la première fois, Amina Lanaya, directrice générale de l'UCI, a déclaré : « Nous serons à vos côtés pour vous accompagner techniquement et institutionnellement ». Elle a salué l'engagement sincère des autorités sportives et la détermination locale à faire du cyclisme un véritable levier de développement, tant sur le plan sportif que social.
Cette visite, la toute première d'une Directrice générale de l'UCI en Côte d'Ivoire, marque un tournant. Elle ouvre des perspectives prometteuses et confirme que le cyclisme ivoirien est désormais sur la bonne voie, prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire, avec le soutien des plus hautes instances internationales.
OG