Food expo 2025 : La souveraineté alimentaire au cœur des échanges

En marge du salon de l'industrie alimentaire, agricole et hôtelière dénommé Food expo 2025, Le directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques (MIRAH), Assoumany Gourouman a mis en lumière le rôle stratégique de la pêche et l’élevage dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire. C’était le jeudi 26 juin 2024, au parc d'exposition de Port Bouet. Ce, sous le thème’ ‘ressources animales et halieutiques au service de la souveraineté alimentaire’’
Le directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), indiqué que la souveraineté alimentaire est un enjeu crucial. La Cote d'ivoire a un bon taux de couverture au niveau des besoins de volaille (96%) et des œufs (110%). Malgré cela, le pays fait face à des difficultés au niveau de la production de masse au niveau de l'agriculture animales à savoir : la pêche, élevage et du lait. Assoumany Gourouman a relevé que la Cote d’ivoire est beaucoup dépendant des importations au niveau de la pêche, l’élevage, « Nous sommes fortement dépendant de l’extérieur pour les produits halieutiques, la viande et le lait. Si vous voulons avoir le choix ce que nous mangeons, il faut nous même produire ce que nous souhaitons. » a-t-il exhorté. Pour faire face à la problématique de l’importation, le MIRAH a mis en place la politique nationale de développement de l’élevage de la pêche et de l’aquaculture 2022-2026 et plusieurs projets, dont le projet pro-ovins pour combler le déficit en viande avec des espèces de bœuf qui produise de la chaire et le projet pro-lait avec des espèces qui produise du lait, afin de la réduire l’importation qui est à quasiment de 90%. Au niveau de la pêche le projet pro-aquacole a été mis en place afin d’accompagner les acteurs.
Selon lui pour redynamiser ce secteur et atteindre la souveraineté alimentaire, il faut entre autres, (Développer et moderniser les infrastructures, promouvoir les dispositifs de financement souples et adaptés,)
Poursuivant, il faut d’abord encourager les investisseurs à investir dans l’agriculture animal et à avoir des exploitations prennent. Enfin, il a invité les jeunes à investir, à s'intéresser à l'agriculture animales, afin d'être des acteurs de la sécurité et de la souveraineté alimentaire en Côte d'Ivoire. « L’agriculture animal est un secteur très porteur, il est encore sous exploiter, et il a besoin d’investissement. » a-t-il affirmé.
OF (stagiaire)