Café-cacao-Crise entre Bilé Bilé et le Dg du Conseil : Le comité des sages de la Lidopa appelle au dialogue

Café-cacao-Crise entre Bilé Bilé et le Dg du Conseil : Le comité des sages de la Lidopa appelle au dialogue
Les membres de la Lidopa veulent éviter une autre crise dans la filière

Calmer les esprits pour trouver une issue heureuse à la crise. C’est l’appel du conseil d’administration et du comité des sages de la Ligue ivoirienne des organisations professionnelles agricoles (Lidopa). Réunis le 19 février dernier à Abengourou, ils se sont prononcés sur ce qu’on pourrait appeler la crise entre Bilé Bilé, président de la Coordination nationale du monde agricole de Côte d’Ivoire (Cnma-ci), et Yves Koné Ibrahim, directeur général du Conseil café-cacao. Le premier a traduit le second en justice pour mauvaise gestion, notamment sur les points des fonds Covid, la gestion du Fimr, les journées du cacao et du chocolat,  la sacherie brousse et les produits phytosanitaires. « Dans le souci de maintenir une réelle stabilité de la filière et en évitant de tomber dans les travers du passé, nous, conseil d’administration et comité des sages de la Lidopa, demandons au président Bilé Bilé de retirer ses plaintes contre le directeur général Yves Ibrahim Koné. Pour nous, il n’y a pas de problème qu’on ne puisse pas régler avec le dialogue. Alors, suivons le conseil que feu le président Houphouët-Boigny nous a donné. Asseyons-nous et discutons », a proposé Jean Michaël Kouassi, président de la Lidopa, qui avait à ses côtés le président du comité des sages, Nanan Boukôssô, chef de la communauté Baoulé du village d’Aprompron. Tous les deux ont préconisé que les problèmes liés à la filière ne se gèrent pas sur la place publique.  « Les accusations de Bilé Bilé jettent un discrédit sur l’organe de régulation de la filière café-cacao et sur l'intégrité de son directeur général. Le comité des sages de la Lidopa que je dirige, demande au frère Bilé Bilé de retirer purement et simplement les plaines au tribunal. Nous préconisons plutôt le dialogue pour que l’héritage que nous ont laissé nos parents, reste intact. Nous n’avons pas besoin de faire du bruit. Alors, nous appelons au calme et au dialogue », a insisté Nanan Boukôssô. Profitant de l’occasion, Jean Michaël Kouassi a rassuré les producteurs que la distribution des aides s’est faite sur des critères objectifs, préalablement définis.

Armand Déa (Correspondant)