Elections sans violences : Le Refepci et la Cied signent une convention

 Elections sans violences : Le Refepci et la Cied signent une convention

Des élections sans violences. C’est le vœu du  Réseau des femmes des partis politiques de Côte d’Ivoire (Refepci) et la Concertation interpartis pour des élections démocratiques (Cied). Pour y arriver, les deux entités en  ont signé une convention de partenariat, le samedi 21 septembre 2024, au siège de la Cied à Abidjan Cocody Angré.  Cette convention de partenariat  a pour objet de définir le cadre de collaboration entre le Refepci et la Cied, afin d’améliorer les conditions de vie des femmes des partis politiques. Des projets et activités spécifiques pourront être développés et mis en œuvre en accord avec chaque partie, selon les signataires. Par cette convention, la Cied s’engage à apporter son appui institutionnel en faveur de tout projet et/ou activités initiés par le Refepci, entrant dans le cadre de ses missions ; à intégrer ce réseau dans la mise en œuvre de ses activités et projets, en cours ou à réaliser, touchant son domaine d’activité, sous réserve de la satisfaction des conditions spéciales propres à l’activité ou au projet ; à encourager la promotion et l’autonomisation politique de la femme ; et à apporter au Refepci un appui institutionnel dans la recherche de soutien pour accompagner ses actions en faveur des femmes politiques.

Selon le président de la Cied, Dr Pierre Norlander  l’accord qui vient de voir le jour verra son application effective  avec des séances de  formation. « Nous allons commencer, dès le mois d'octobre, à former les femmes politiques, afin que nous puissions leur donner les bases de certains thèmes politiques qui pourraient les arranger pour leur campagne si elles étaient candidates », poursuit-il. Et pour répondre au souhait de la présidente du Refepci, Mme Christine Ouonnebo, Dr Blé a  indiqué sa structure était  prête à suivre les femmes candidates dans les différentes régions, pour les former à la candidature. Ces femmes seront aussi formées à sensibiliser à la paix, pour des élections sans violences, en faisant en sorte qu’elles soient capables de donner des conseils à leurs enfants pour éviter la violence de la rue, a-t-il indiqué. Dans son intervention, la présidente du Refepci  a salué cet accord comme une chance pour son réseau. « Notre devoir, c'est d'aider nos sœurs politiques à être formées, à avoir la connaissance nécessaire pour être capables de parler de leurs visions, de poser les problèmes des femmes. Donc, nous disons à toutes les femmes politiques, dans tous les partis politiques où elles se trouvent, leurs besoins de formation se trouvent ici. Nous leur demandons de se mobiliser pour venir se faire former et pour être capables de prôner la paix », a-t-elle exhorté.

TL