Gbêkê et Hambol : Les producteurs saluent le maintien du prix premier choix du coton à 310 FCFA pour la campagne 2025 

Soro Nambasséré (producteur à Hanalkaha/Niakara) : « On peut demander mieux, mais il faut déjà saluer ce prix »

« L’année passée, c’est le même prix qui a été pratiqué. Je note qu’il y a une stabilité. D’aucuns peuvent dire que le prix pouvait connaître une évolution. Ce qui n’est pas faux. Mais je vois la chose autrement. Pour moi, il y a une stabilité des prix, ce qui en soit est une bonne chose. Il aurait pu aussi connaître une baisse. Si cela n’a pas été le cas, il faut être reconnaissant. La stabilité vaut mieux que la régression. Je dis donc merci au gouvernement. »

Koné Pétangui (producteur à Loho/Niakara) : « C’est un bon prix » 

«  Il faut dire que les choses n’ont pas été faciles pour nous cette année. Nous avons une saison des pluies catastrophique. Jusqu’à présent, il ne pleut pas. Malgré tout cela, le gouvernement a maintenu à 310 FCFA le kilogramme de coton de premier choix. De mémoire de producteur, nous avons rarement atteint ce niveau. C’est un bon prix. Je tire donc mon chapeau au gouvernement qui nous adresse un message fort : celui de la persévérance. »

Horo Lakoun (Producteur à Kpéfélé-Katiola) : « Ce prix est bon à prendre »

« Je ne m’attendais pas du tout au maintien du prix d’achat du coton. J’observe que dans notre filière, l’instabilité des prix est presque une coutume. Si pendant deux années d’affilée les prix sont maintenus, c’est déjà une bonne chose. Aucun producteur ne pouvait parier sur cela avant l’annonce officielle des nouveaux prix. J’estime alors qu'il ne faut pas être amnésique. C’est un prix qui est bon à prendre et je ne doute pas que les choses évoluent pour nous les années à venir. Nous devons plutôt travailler à relever le défi de la qualité qui va amener le gouvernement à faire davantage pour nous. »

Baker Diabaté (producteur à Marabadiassa/Béoumi) : « Ce prix n’est pas mauvais si nous faisons de bonnes récoltes »

« Sincèrement je m’attendais à mieux parce que nous, les producteurs de coton, avons connu beaucoup de difficultés cette année. Il y a eu la sécheresse, les insectes et les maladies des plantes. Quand on a fini de faire face à toutes ces difficultés, il serait pénible pour nous d’être confrontés à un prix dérisoire. On pouvait rêver mieux, mais ce prix n’est pas mauvais si nous faisons de bonnes récoltes. Merci au gouvernement. »

Koffi Kouamé Jacques (planteur à Botro) : « Le nouveau prix nous réconforte »

« Je voudrais remercier le gouvernement pour le maintien du prix. Franchement je me disais que c'était la dernière campagne de coton. Tout le monde connaît la pénibilité du travail de coton. Si les prix ne sont pas encourageants, il est sûr qu’ils vont décourager de plus en plus les paysans. 310 FCFA le prix du kilogramme nous réconforte. Mais avec une année particulièrement pénible, le gouvernement pouvait faire mieux. Toutefois, il a maintenu les prix de l’année dernière. Je salue particulièrement cette décision tout en gardant l’oreille tendue vers la suite de la campagne. S’il y a une évolution, ce ne sera que salutaire pour nous. Mais déjà, je suis reconnaissant au Président de la République Alassane Ouattara. »

Agnès Kouaho (correspondant)