Présidentielle 2025 : La CIED, le NDI et la coordination régionale RHDP échangent à Daoukro  

Présidentielle 2025 : La CIED, le NDI et la coordination régionale RHDP échangent à Daoukro  
Le NDI et la coordination régionale RHDP de Daoukro ont échangé sur les élections de 2025

A la demande et à l'initiative de la Concertation Interpartis pour des Élections Démocratiques (CIED) avec l'appui du National Democratic Institute (NDI), une rencontre d'échanges a réuni tous les membres de la CIED et la coordination régionale RHDP à l'IFEF de Daoukro, le dimanche 1er septembre 2024. Cette rencontre avait pour but principal de préparer un rapprochement des communautés et prévenir de nouvelles violences politiques dans le département de Daoukro qui figure au nombre des sept localités marquées par de graves conflits post-électoraux en 2020. C'était également une occasion pour la CIED de se faire connaître des militants et sympathisants du parti des Houphouëtistes de la région de l’Iffou, faire un point de la situation socio-politique locale et nationale et formuler les attentes et les perspectives. 
A l’entame de ses propos, El Hadj Lamine Konaté, secrétaire départemental Daoukro Est et coordonnateur principal RHDP, a rappelé les tristes événements survenus en 2020 à la faveur de l’élection présidentielle dans la région de l'Iffou. «Certains événements se sont passés devant nous, sous nos yeux. On ne nous les raconte pas. Particulièrement, les différentes crises postélectorales qui ont laissé des traces. Tout près de nous, les violences qui ont eu lieu, lors de l’élection présidentielle de 2020 ont occasionné dans sept localités du centre-est (Bongouanou, Daoukro, M’Batto et M’Bahiakro), de l’ouest (Gagnoa) et du sud (Bonoua et Dabou), des traumatismes, des morts et des destructions de biens de paisibles femmes et hommes dans toutes les ethnies ou communautés en Côte d’Ivoire…», a-t-il énuméré. 
Pour Lamine Konaté, il faut éviter de retomber dans la même situation en 2025. C'est pourquoi après avoir félicité la CIED et le NDI, il a exhorté les militants et sympathisants de son parti à tirer le meilleur parti de ces échanges : « J’espère qu’au terme de cette séance, nous apprendrons beaucoup plus sur la CIED, notamment ses activités. Et que les échanges nous permettront d’avoir une meilleure connaissance de la situation socio-politique aussi bien locale que nationale pour nous tracer un chemin sans embûches. Je voudrais encourager et inviter chacune et chacun de nous à participer activement à cette session, à bien suivre les différents exposés et à s’impliquer fortement dans les échanges au bénéfice de nous tous». 
Poursuivant, le premier responsable de la coordination RHDP de l’Iffou s’est félicité de l’initiative du NDI. «Nous saluons cette initiative qui à travers les différentes rencontres, permettra un rapprochement de nos différentes communautés et à prévenir de nouvelles violences politiques. Nous au RHDP, sommes déjà engagés pour des élections apaisées», a-t-il assuré. Pour sa part, Tanon Serges, président départemental du NDI Daoukro, a rassuré que sa structure œuvrée pour l'inclusion, la réconciliation et la résolution des conflits en s'appuyant notamment sur le projet “CORDIAL”. Il convient de noter que c'est fort du constat de ces violences que l’USAID a consenti de financer le projet CORDIAL « Communauté résiliente par le dialogue et l’Art » mis en œuvre depuis le premier mars 2023 dans les sept localités du pays, à savoir Daoukro, M’Bahiakro, Bongouanou, M’batto, Dabou, Bonoua et Gagnoa.  Le projet soutenu par le NDI vise à renforcer la résilience, la réconciliation par le rapprochement des communautés dans ces zones affectées par la violence pendant la période de l’élection présidentielle de 2020 afin de prévenir de nouvelles violences politiques au cours des cycles électoraux de 2023 et de 2025. Il a débuté par une étude de base qui visait à établir la situation de départ afin d’évaluer l’efficacité et l’efficience du projet CORDIAL à mi-parcours et à la fin de sa mise en œuvre. 


AGNÈS KOUAHO, CORRESPONDANT