Prix national de l’excellence de la Communication et des médias - Amadou Coulibaly (ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement) : « Alassane Ouattara n’est pas homme à museler la liberté d’expression »
Après la récompense des premiers de chaque catégorie, par le chef de l’Etat, lui-même, le 5 août dernier, au palais présidentiel au Plateau, lors de la journée nationale de l’excellence, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a choisi la journée d’hier pour remettre, à son cabinet à l’Immeuble Sciam au Plateau, aux lauréats classés deuxième (2ème) et troisième (3ème) de son département leurs distinctions.
L’occasion était belle, pour le premier responsable de la Communication, de donner la claire-vision du chef de l’Etat, quant à la liberté de la presse et la libre expression des citoyens.
« Le Président de la République, Alassane Ouattara, est très loin d’une quelconque idée de museler la presse; d’entraver la liberté d’expression de quelque citoyen que ce soit. Nous avons des éléments de preuve ! Il suffit de regarder la tonalité de la presse actuellement pour comprendre que l’on peut critiquer de façon responsable. Si vous observez, depuis que le Président Ouattara est aux affaires, quelles que soient les crises que le pays a pu traverser, jamais Internet n’a été coupé, jamais les réseaux sociaux n’ont été interrompus, jamais les sms n’ont été perturbés. Il suffit de regarder 14 ans en arrière, pour se souvenir qu’il fut des moments où la liberté d’expression a été entravée ».
Pour rassurer ceux des journalistes qui hésitent encore à postuler aux différentes distinctions pour célébrer leur mérite, Amadou Coulibaly s’est voulu clair quant à l’objectif de ces prix et décorations.
« Nous le savons tous, les plus valeureux du monde des médias, des journalistes émérites n’aiment pas beaucoup les honneurs. Pour les orthodoxes, la reconnaissance du mérite, surtout quand elle vient des pouvoirs publics, est très mal perçue et considérée comme un signe d’inféodation... Certains refusent de se faire décorer, lorsque c’est fait par l’Etat, parce qu’ils pensent qu’en le faisant, ils ne seraient pas libres de leurs idées et de critiquer ».
Ces prix et autres distinctions ayant pour visées de montrer à la nation et au monde entier la valeur intrinsèque des récipiendaires, pour la cause de l’exemplarité, le ministre s’est engagé à poursuivre cette action. « Nous allons continuer à aller chercher les meilleurs pour les distinguer. Donc, n’ayez aucune gêne, aucune honte à postuler à ce prix d’excellence et d’autres décorations, surtout quand il s’agit de reconnaitre votre mérite et, même, si ça vient des pouvoirs publics. Nous n’avons aucune volonté d’acheter votre conscience et votre liberté de pensée ».
Avant le ministre, c’est Léandre Anoma Kanié, inspecteur au ministère de la Communication, qui a présenté le jyry qu’il préside, composé d’éminentes personnalités des médias et de la communication et dévoilé le mode opératoire de la sélection des lauréats.
Pour le Prix du développement de la Communication,
C’est Mme Silué Salimata Epse Konaté, directrice de Radio Côte d’Ivoire qui a été classée 2ème et Traoré Tié Madandjé de Nci classé 3ème. Mme Coulibaly Ba Awa, Directrice de la Communication du Groupe Sunu, qui occupe la 1ère place ayant déjà reçu son trophée des mains du chef de l’Etat.
Pour la catégorie Développement des médias, c’est Mme Bastar Fofana Fatoumata, directrice de African Broadcasting service (Groupe Abs), qui a reçu le 2ème prix, quand Israël Guébo, journaliste, est classé 3ème. Chérif Cheick Aboubakar Yvhane, 1er, ayant déjà reçu son prix des mains du président de la République.
Depuis 2013, année d’instauration du Prix national d’excellence, par le président de la République, tous les secteurs d’activités bouillonnent et des citoyens qui font montre de talent, de créativité et de don de soi voient leur mérite reconnu.
Jad