Productions vivrières : Neuf régions de la Côte d’Ivoire reçoivent plus de deux milliards FCFA de l’UE

Productions vivrières : Neuf régions de la Côte d’Ivoire reçoivent plus de deux milliards FCFA de l’UE
Le PRESACI va permettre aux régions bénéficiaires de booster leurs productions vivrières.

Bien plus qu’un coup de pouce. Grâce à un appui financier de l’Union européenne (UE), neuf régions de la Côte d’Ivoire, à savoir le Bélier, le Gbêkê, la Marahoué, l’Indénié-Djuablin, les Lagunes, le N’zi, le Poro, le Tchologo et l’Agnéby-Tiassa vont  doubler leurs productions vivrières. En effet, le lundi 16 septembre 2024, a été lancé dans un hôtel, à Cocody-Vallon, le Projet de renforcement des systèmes alimentaires durables en Côte d’Ivoire (PRESACI), lors d’un atelier. Porté par CARE, ce projet bénéficie donc du soutien de l’UE et de la Coopération autrichienne pour le développement (ADA). Il a pour objectif d’augmenter la production vivrière, notamment des produits maraîchers, le manioc et la banane plantain dans les régions citées. Et aussi de garantir l’accessibilité de ces produits alimentaires sur les marchés nationaux et internationaux. D’un montant de 3 888 890 euros soit près de 2 527 778 500 FCFA, le projet sera exécuté sur la période 2024-2028.

Tout en se félicitant de l’octroi de ce financement, le Pr Angui Kouassi Téhoua, qui représentait le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, a déclaré que ce financement permettra à la Côte d’Ivoire de développer une agriculture compétitive et créative de richesses. Pour Gislaine Fouda, directrice pays de CARE Côte d’Ivoire, le PRESACI s’inscrit dans une dynamique de transformation positive des conditions de vie des populations cibles.  « Il s’agit de soutenir les populations pour qu’elles deviennent de véritables acteurs de leurs conditions de vie », a-t-elle commenté.

Le coordonnateur de la Cellule de coordination, Bamba Sémon, a de son côté salué « une avancée majeure en Côte d’Ivoire », indiquant « qu’il ne s’agit pas seulement d’accroître la productivité agricole, à court terme mais bien d’assurer des systèmes alimentaires durables ».


DM