Fraude sur la nationalité : Charles Gnaoré fustige l'instrumentalisation politique
Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, Charles Gnahoré, président du mouvement FORCE 2015, a abordé plusieurs sujets d’actualité liés au climat politique et à la préparation de l’élection présidentielle de 2025. Il a notamment exprimé ses préoccupations sur la polémique autour de la fraude sur la nationalité, répondu aux critiques de l’opposition sur la révision de la liste électorale, et proposé des mesures pour garantir des élections apaisées. Pour Charles Gnahoré, la question de la nationalité ivoirienne est sensible et mérite d’être abordée avec responsabilité. « Aucun Ivoirien ne peut accepter qu’un non-Ivoirien participe à cette élection. Si des doutes existent, il faut emprunter les voies légales », a-t-il déclaré. Il a mis en garde contre une instrumentalisation politique de cette problématique. « Vouloir en faire une propagande peut nous faire retourner en arrière. La Côte d’Ivoire revient de loin. C’est par les petites choses qu’arrivent les grands ‘gbangban’ (crises) », prévient- il. Il a également dénoncé la stigmatisation des populations du nord du pays, souvent au centre de ces débats. « Dans d’autres régions, certains citoyens possèdent deux cartes d’identité, mais quand il s’agit des gens du nord, on en fait un gros problème », a-t-il affirmé. Pour lui, ces attaques sont une tentative de déstabiliser le RHDP et son leader, Alassane Ouattara. « C’est parce qu’Alassane Ouattara a un bilan inattaquable que les gens surfent sur la nationalité et la religion », a-t-il assené. Aussi, pour lui « Ce n’est pas dans la division que nos chers politiciens se feront une place au soleil. » Face au climat qui prévaut, il a appelé l’État à prendre des mesures fermes pour que les élections se tiennent dans un climat apaisé.
Enfin, il a affirmé que le mouvement FORCE 2015 reste mobilisé pour assurer la réélection d’Alassane Ouattara en 2025.
Rahoul Sainfort