Lutte contre la vie chère : La BCR intensifie ses actions contre le non-respect des prix et le défaut d'affichage

Lutte contre la vie chère : La BCR intensifie ses actions contre le non-respect des prix et le défaut d'affichage
Les agents de la  BCR lors du contrôle à Yopougon

La Brigade de Contrôle Rapide (BCR) a mené une série de missions de vérification dans les surfaces commerciales, faisant état de nombreuses infractions, notamment le non-respect des prix plafonnés et le défaut d'affichage. C’était le jeudi 31 juillet 2025 dans les communes de Yopougon et de Koumassi. 

À Yopougon, une boutique a été épinglée pour défaut d'affichage et pratiques de prix illicites. Le sucre blanc préemballé y est  vendu à 900 francs CFA, alors que le prix plafonné est fixé à 875 francs. Le sucre roux plafonné à 825 francs, y est  vendu à 900. Dans la commune de Koumassi, des commerçants ont également été épinglés pour non-respect du prix du sucre et pour non-affichage des prix des produits. Après une saisie des produits incriminés, les commerçants fautifs ont reçu une convocation et un procès-verbal leur intimant l’ordre de se présenter dans les locaux de la brigade. 

L'inspecteur Diabaté Mariam, commandant en second de la brigade, a fait le point sur les opérations, insistant sur la rigueur de l'application de la loi. "Nous avons constaté que les prix ne sont pas affichés dans les surfaces visitées, une infraction flagrante qui viole l'article 25 de l'ordonnance 2013-662," a-t-elle souligné.

Poursuivant, elle a rappelé que les commerçants ont l'obligation d'afficher les prix, que ce soit par le biais d’un simple bout de papier, d'un marquage sur les étagères ou directement sur le produit.

En plus des prix, la brigade assure également le contrôle de la qualité des produits vendus. Les dates de péremption sont systématiquement vérifiées. En cas d'absence de cette information sur un produit, les commerçants sont tenus de présenter l'emballage d'origine. « Nous sommes sortis ce matin parce que nous avons reçu plusieurs alertes, aussi parce que le ministre du Commerce, le docteur Souleymane Diarrassouba, insiste sur le fait que les prix doivent être affichés dans toutes les surfaces et sur le respect des prix des produits plafonnés » a-t-elle signifié.

Pour la pratique de prix illicite, l'amende va de 100 500 francs à 50,5 millions de francs CFA. Pour le défaut d'affichage, elle s'étend de 100 500 francs à 5 millions de francs CFA, a précisé l'Inspecteur.

Elle a par ailleurs  exhorté les consommateurs et les commerçants à dénoncer les manquements via les numéros 13 43 et 0500 575 555, ainsi que sur les réseaux sociaux de la brigade.

Depuis le début de l'année 2025, la brigade a déjà mené plus de 200 missions, signe de son engagement continu à protéger le pouvoir d'achat et la sécurité des consommateurs.

OF (stagiaire)