Médias : La presse culturelle institue "Les Grands Plateaux de l’Ujocci"

C’est la nouvelle tribune de rencontres, d’échanges et de partages entre l’Union nationale des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) et l’ensemble de l’écosystème des arts et de la culture.
"Les grandes rencontres de l’Ujocci", c’est ainsi qu’est baptisée cette plate-forme dont le premier numéro s’est tenu, le 20 juin 2025, à l’Espace Ménékré Legend d’Abidjan.
Et, c’est l’artiste musicien, Frédéric Ehui, plus connu sous le nom Meiway, créateur du Zoblazo, musique inspirée du terroir N’zima du Sud de la Côte d’Ivoire, qui était l’invité.
En présence d’une trentaine de journalistes issus de la presse ivoirienne, dans sa diversité éditoriale, l’artiste connu aussi sous le pseudonyme "le Professeur Awôlôwô » a présenté son parcours, son style musical et son avenir professionnel. « Je suis allé dans le bois sacré pour concevoir le Zoblazo. Je suis un initié, celui qui doit faire du Zoblazo doit venir à la source », a-t-il recommandé.
Totalisant 36 années de carrière musicale, l’ambassadeur de la ville historique de Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire et creuset de l’Abissa, fête traditionnelle annuelle, a levé un coin de voile sur sa longévité dans l’arène musicale.
« Je suis le seul artiste ivoirien en activité qui a créé un genre musical et qui continue de le faire vivre en Côte d’Ivoire et à travers le monde ».
Comme valeurs cultivées et qui contribuent à sa carrière, « Le Génie de Kpalèzo » évoque la discipline de vie d’artiste, l’amour familial et la fidélité en amitié. La preuve, il reste, selon lui, l’un des rares artistes à avoir un manager qui a été là au début de sa carrière et qui est toujours-là, en l’occurrence, Joseph Niamké.
Comme perspectives, l’artiste entrevoie un hommage à son frère cadet Dezza XXL arraché à l’affection de sa famille et au monde artistique ivoirien. Surtout que Dezza était un musicien de talent.
Expliquant les enjeux de cette tribune, Jean-Marc Tonga, président de l’Ujocci, s’est félicité de « la disponibilité de Meiway, en dépit de son agenda chargé qui a tenu à échanger avec les journalistes ivoiriens ». Il n’a pas manqué d’inviter tous les créateurs des œuvres de l’esprit à se mettre en rapport avec les journalistes culturels qui restent leurs partenaires privilégiés.
Jean Antoine Doudou