PDCI : Les contre-vérités de Soumaïla Bredoumy qui confirment que ce parti n’a rien à proposer aux Ivoiriens

PDCI : Les contre-vérités de Soumaïla Bredoumy qui confirment que ce parti n’a rien à proposer aux Ivoiriens
Le PDCI reste dans la démagogie au lieu de faire de propositions pour améliorer le quotidien des Ivoiriens (Ph Dr)

Le porte-voix du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Soumaïla Bredoumy a repris hier ses rencontres avec la presse. A la maison du vieux parti, le député de Kokomien-Tenkessé-Tienkoikro a servi des contre-vérités à l’opinion nationale et internationale. Toujours égal à lui-même, le parlementaire a décidé de ne pas ôter de ses yeux les écailles qui l'empêchent de voir la réalité en face. Evidemment, le porte-parole du parti septuagénaire s'est livré à son exercice favori. Ainsi, dans une analyse boiteuse, le conférencier a dépeint tout en noir. Pour lui, rien ne va en Côte d'Ivoire. Découpage électoral, bien-être social des Ivoiriens, audit de la liste électorale, recomposition de la commission électorale indépendante, révision du listing électoral… le porte-parole du PDCI s'est lancé dans une campagne de dénigrement sans pareille du parti au pouvoir. Malgré que le président de la commission électorale indépendante, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime explique à qui veut l'entendre que le découpage électoral obéit à des critères bien précis, à savoir la densité de la population de la circonscription et la superficie, Soumaïla Koumassi Bredoumy continue d’affirmer que ce découpage électoral est une volonté manifeste du parti au pouvoir de dominer les débats au niveau électoral. Une fuite en avant. Car, le conférencier a avoué sans le vouloir que son parti n'a pas les moyens de financer l’opération de révision de la liste électorale. Morceaux choisis : “Nous dénonçons le fait que les militants qui ne sont pas dans les zones présumées favorables au parti au pouvoir connaissent des difficultés énormes pour établir leurs pièces, alors que les dignitaires du parti au pouvoir financent, à partir des fonds publics, le processus pour certains de nos compatriotes. Le PDCI-RDA demande que l’obtention des pièces d’état civil utilisées pour l’établissement de la carte d’identité soit prise en charge par l’Etat”, a-t-il affirmé. Vous avez bien lu. Incapables d’accompagner ses militants pour l’établissement des documents nécessaires à l’obtention de la carte nationale d’identité, le PDCI demande à l’État de le faire non sans accuser le parti présidentiel de profiter des moyens de l’État dans ce processus. On le voit, l’occupation du territoire par les cadres du parti présidentiel qui ne lésinent pas sur les moyens pour accompagner leurs militants déroute le vieux parti qui crie au loup.
Aussi, le porte-voix du PDCI estime que tout va mal sur les bords de la lagune ébrié pendant que tout le monde entier reconnaît les performances réalisées par la Côte d'Ivoire sous la houlette du président de la République, Alassane Ouattara. “Le PDCI-RDA persiste en soulignant que les producteurs ont droit à plus de 1500FCFA/le kg de Cacao et plus de 275 FCFA/le kg de noix de cajou. 

Un pays en plein essor économique 
Au moment où la campagne 2024/25 du café cacao s’annonce, le PDCI-RDA rappelle que jamais dans l’histoire de la commercialisation du cacao, les prix n’ont été hissés à un niveau aussi élevé” a avoué le conférencier. Même sous la gouvernance du vieux parti le prix du kg du binôme café-cacao n'a pas atteint ce niveau de prix. Pourtant, le PDCI continue de dire “qu'une bonne gestion du système de commercialisation aurait permis au gouvernement d’offrir un prix minimum bord champ d’au moins 3500 FCFA/ kg de fèves de Cacao’’. Un discours démagogique de toute évidence. Quand on sait que  le PDCI n’a jamais su faire mieux que le RHDP et ne propose pas mieux. C'est le même discours en ce qui concerne le mieux-être social des Ivoiriens. Alors que tous s’accordent à dire que tous les feux sont au vert et que la Côte d'Ivoire se porte mieux depuis l’avènement du pouvoir RHDP. A titre d’exemple, le PSGouv 2, d’un montant de 3 200 milliards de francs CFA, qui couvre la période 2022 à fin 2024, a permis déjà, à fin avril 2024, de réaliser, dans le domaine de l’éducation 83 collèges de proximité, la distribution de près de 10 millions de kits scolaires, plus de 5 millions de manuels scolaires et 220 000 table-bancs.  Au titre de l’emploi jeunes, entre 2012 et 2019, le nombre d’emplois créés est estimé à plus de 2 millions 800 mille. Sur la période 2020-2022, l’on a enregistré 717 307 bénéficiaires d’opportunités dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle. 
Au titre de l’accès à l’électricité, 1 694 localités ont été électrifiées, 612 794 branchements faits et près de 4 millions de ménages ont bénéficié de la baisse du tarif social. En matière de construction d’établissements sanitaires de premier contact, de 1960 à 2011, la Côte d’Ivoire en comptait 1910 ; de 2011 à 2024, le président de la République Alassane Ouattara, en a fait construit 936 supplémentaires, soit plus de 49% de ce qui a été fait en 51 ans. En matière de centres hospitaliers régionaux et généraux, l’on en dénombrait 83, jusqu’en 2011. Et de 2011 à 2024, 19 autres s’y sont ajoutés. En outre, le taux d’accès des populations à un centre de santé situé à moins de 5 km est passé de 44% en 2011 à 72% en 2024. L’ensemble des dépenses pro-pauvres sur la période 2015-2023 se chiffre à 23 128 milliards de francs CFA, pour les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures, etc.  Des chiffres et des réalisations qui parlent. Mais,  mû par une mauvaise foi manifeste,  le PDCI s’évertue à dépeindre une Côte d’Ivoire apocalyptique que personne ne voit. Sauf ses cadres, comme Bredoumy et tutti quanti. A la limite, ce n’est plus de la démagogie, c’est tout simplement ridicule.  
Lacina Ouattara