PDCI-RDA : Des cadres demandent une nouvelle convention pour la désignation d’un nouveau candidat

PDCI-RDA : Des cadres demandent une nouvelle convention pour la désignation d’un nouveau candidat
Des cadres réunis au sein de l’IRS-PDCI ne sont pas d’accord avec la gestion actuelle de leur parti

Le PDCI se porte mal. Le vieux parti est miné par de nombreux dysfonctionnements selon des cadres. Organisés au sein du groupe « Initiative pour la Réconciliation et la Sauvegarde du PDCI-RDA », en abrégé « IRS PDCI-RDA », ces cadres mécontents de la gestion actuelle de leur parti étaient devant la presse hier au Plateau pour dévoiler les plaies qui, selon eux, minent le parti doyen. Non-respect de certaines dispositions statutaires et réglementaires ; pratiques internes qui étouffent la démocratie ; absence de vision claire et de stratégie cohérente ; opacité dans la gestion du parti ; éloignement de la base et des réalités du terrain ; communication opaque et inefficace ; incidents politiques et controverses répétés sont entre autres les points énumérés par Pr Yao Kouamé Albert qui a lu la déclaration.

« Il est temps d'admettre que la trajectoire actuelle ne sert plus les idéaux et les intérêts de ceux que nous aspirons à représenter. Il faut sortir de l'immobilisme pour répondre aux attentes légitimes de nos militants et sympathisants. Le temps de l'hésitation est révoqué. Celui de l’action et de la transformation a sonné », a-t-il déclaré.

Les militants, estime le conférencier, doivent être prêts à mener le combat du changement indispensable pour l’avenir du PDCI. C'est pourquoi, l’IRS-PDCI demande la convocation dans les plus brefs délais, et dans le respect des statuts, des assises extraordinaires, notamment un Bureau politique de clarification et de préparation de la Convention de désignation du candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle d’octobre 2025 et l’organisation en urgence d’une nouvelle Convention de désignation du candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle face l’incertitude de la participation effective du parti doyen à cette élection.

Pour ce mouvement, le PDCI ne peut plus se payer le luxe d’être absent à l’élection présidentielle après 2015 et 2020. « Notre démarche n'est pas un acte de défiance, ni une rupture, mais un appel pressant au sursaut, un cri d'alarme et une invitation à la mobilisation, pour réconcilier les militants et sauver le PDCI-RDA, notre patrimoine commun, notre ‘’fétiche’’. Nous sommes prêts à nous investir pleinement dans un processus de transformation, à apporter nos idées et notre énergie pour que notre formation politique retrouve sa grandeur et sa raison d'être », a annoncé le conférencier.

Lacina Ouattara