Présidentielle 2025 - Bâtir une Grande Côte d’Ivoire : Quand la stabilité devient une promesse d’élévation

Présidentielle 2025 - Bâtir une Grande Côte d’Ivoire : Quand la stabilité devient une promesse d’élévation

L’éléphant ne revient jamais en arrière 

 En politique, comme dans la savane, le roi des pachydermes ne s’attarde pas sur les buissons secs. Il avance, méthodique, patient, mais déterminé. ADO, dans sa posture de bâtisseur républicain, trace la route d’une Côte d’Ivoire qui refuse les raccourcis faciles, les nostalgies paralysantes et les incertitudes de l’improvisation. Son programme 2025-2030, intitulé « Pour une Grande Côte d’Ivoire ambitieuse et solidaire », n’est pas un manifeste de circonstance : c’est un appel à franchir un cap civilisationnel.

 

 Six piliers comme six colonnes d’un temple de stabilité

Tel un architecte de l’État stratège, ADO dresse six colonnes fondamentales pour porter le toit de la Nation :

1. Sécurité et paix durables : maintenir le bouclier républicain dans une sous-région instable, renforcer la résilience des institutions et garantir le vivre-ensemble comme socle de toute prospérité.

2. Capital humain : CMU, couverture sociale, éducation technique, professionnalisation. Il s’agit de remettre l’homme au centre du développement et non comme un spectateur de la croissance.

3. Infrastructures & pôles régionaux : prolonger la révolution silencieuse des routes, de l’électricité, de l’eau potable et du numérique, jusqu’aux coins les plus reculés du pays.

4. Agriculture modernisée : passer du planteur vulnérable au producteur entreprenant, grâce à des chaînes de valeur locales, mécanisées, rentables.

5. Industrialisation & champions nationaux : accompagner les PME, stimuler le made in Côte d’Ivoire, ouvrir la voie aux leaders économiques de demain.

6. Gouvernance performante : digitalisation, transparence, résultats mesurables. La continuité ne signifie pas inertie, mais excellence consolidée.

 

 Une offre politique de réassurance : la stabilité comme argument massue

En matière de marketing politique, Ouattara ne vend pas un rêve, il confirme une réalité visible. Routes, ponts, écoles, hôpitaux, zones industrielles, digitalisation, hausse du PIB… L’offre politique d’ADO s’adresse à l’électeur comme à un investisseur : confiance + stabilité = rendement citoyen.

 

Cette logique de réassurance est précieuse dans un contexte post-pandémique et pré-électoral tendu. Elle parle aux classes moyennes urbaines, aux fonctionnaires, aux entrepreneurs, mais aussi aux ménages ruraux qui veulent de l’eau potable, de la sécurité, de la lumière, pas des slogans.

 

 Une rhétorique de l’élévation : bâtir une Côte d’Ivoire debout

Dans l’arène électorale, chacun brandit ses promesses comme des pancartes au marché du destin national. Mais ADO ne crie pas, il montre. Il s’adresse à un électorat fatigué de l’instabilité, allergique aux expériences périlleuses. Il parle à la mémoire de ceux qui ont connu l’avant et l’après-crise. Son message n’est pas juste politique, il est anthropologique : “Ne retournons pas là d’où nous avons dû fuir.”

Il ne s’agit plus de réparer, mais d’élever. Le mot “ambition” dans le titre du programme n’est pas un ornement. Il est une boussole. L’ambition pour un pays, ce n’est pas la grandeur impériale, c’est la capacité à offrir à chaque citoyen un destin digne.

 

 Propagande ou projet de société ? Les armes de conviction massive

Ce programme n’est pas un inventaire technocratique, c’est un message de confiance et de rassemblement. Il fusionne :

- La rationalité économique : chiffres, bilans, investissements chiffrés.

- La fibre sociale : protection, inclusion, équité territoriale.

- Le langage de la modernité : digitalisation, industrie, innovation verte.

- La promesse d’avenir : jeunesse formée, entrepreneuriat boosté, souveraineté agro-industrielle.

Chaque mot est calibré pour désamorcer les critiques et délivrer une image d’efficacité bienveillante.

 

 Message aux électeurs : la transformation continue, le risque est dans la rupture

À l’heure où d’autres parlent de rupture, de revanche ou de réinvention, l’offre ADO propose une accélération maîtrisée. Un électeur responsable choisit-il de sauter dans l’inconnu ou de consolider ce qui a prouvé son efficacité ?

Car, disons-le franchement : la rupture sans stratégie, c’est l’aventure ; la continuité sans résultats, c’est l’usure. Mais la continuité avec cap, innovation et solidarité, c’est la sagesse politique. Et c’est cela que propose ADO en 2025.

 

 Un programme comme un pont entre deux rives

« Pour une Grande Côte d’Ivoire ambitieuse et solidaire », c’est un pont jeté entre le passé rattrapé, le présent maîtrisé et le futur convoqué. Un pont qu’il ne faudrait ni saboter ni abandonner à mi-chemin. Dans ce moment électoral décisif, le peuple ne choisira pas seulement un homme, mais une philosophie de gouvernance.

Et à l’heure où les tambours de la campagne résonnent, le message est clair : la Côte d’Ivoire peut aller plus loin, plus haut, ensemble.

 

 

Par Norbert KOBENAN