Interview-Habib Sanogo (SN RHDP en charge de la propagande) : « Donnons au Président Ouattara la capacité d’achever ce qu’il a commencé pour notre bonheur »
Secrétaire National du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Habib Sanogo se prononce sur les sujets brûlants de l’actualité politique. Il répond aux allégations de Laurent Gbagbo et de son parti et décrypte la guéguerre entre Tidjane Thiam et Jean-Louis Billon au PDCI. Aussi appelle-t-il les cadres du RHDP à s’engager pour une victoire éclatante de leur formation dès le 1er tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Le Patriote : Jeudi dernier lors de la présentation des vœux du nouvel an face au corps diplomatique, le Président de la République a dit : « Je suis en bonne santé et désireux de servir mon pays ». Comment analysez-vous cette annonce ?
Habib Sanogo : En bons militants du Parti, c’est la parole que nous attendions tous de notre Chef. Même si cela n’a pas été encore annoncé officiellement, tous ceux qui savent lire entre les lignes ont compris que le Président est prêt à servir le pays si son parti le lui demandait. Or, à ma connaissance, c’est ce que le parti a demandé. Au-delà du RHDP, il y a les Ivoiriens dans leur grande majorité. De toutes les régions du pays, les manifestations ont eu lieu, appelant le Président, à faire, une fois de plus, don de sa personne. Nous attendions donc sa réponse. Nous sommes donc ravis de savoir que notre champion est désireux de continuer avec nous pour apporter le développement à la Côte d’Ivoire.
L.P. : Il a aussi dit qu’il n’a pas encore pris sa décision. Cela n’incite-t-il pas à la prudence ?
H.S. : Vous savez, le Président est très structuré dans son fonctionnement. Il veut que les choses se passent dans les normes. Jamais, il n’a annoncé sa candidature à titre individuel. C’est toujours lors d’une cérémonie, comme par exemple une convention ou une réunion du Bureau politique. Ce sont les instances du parti qui décident. Il faut donc que les choses se fassent dans les normes avec une résolution de l’ensemble des organes du parti afin que nous nous mettions en ordre de bataille.
L.P. : Certains Ivoiriens pensent que le moment est arrivé pour que le Président passe à la main à la « demi-douzaine de cadres », comme il l’a lui-même dit.
H.S. : Moi, je suis un militant discipliné. Je suis à l’écoute des mots d’ordre du Président. Mon souhait est qu’il continue avec nous. Aujourd’hui, Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire et personne, parmi nous, ne peut revendiquer son leadership. Reconnaissons que c’est un homme d’Etat d’exception. Tout dépendra de sa décision finale. Mais, mon engagement est ferme : nous devons remporter l’élection présidentielle, quel que soit le cas de figure.
L.P. : Le RHDP est-il vraiment prêt aujourd’hui à gagner cette élection au 1er tour ?
H.S. : Oui, on le peut le dire, sans flatterie aucune. Avec tout le travail d’organisation et d’implantation territoriale que nous avons abattu, la restructuration du parti, la proximité avec les Ivoiriens, et récemment notre implication dans le processus électoral notamment l’enregistrement des primo-votants, l’enrôlement des nouveaux électeurs sur la liste électorale. Depuis que nous sommes au pouvoir, nous avons triomphé à toutes les élections, locales et générales. Lors des élections régionales de 2023, le RHDP a obtenu 64,27% des voix. En termes de représentation, le RHDP détient 26 régions sur 31, 125 communes sur 201 et 168 sièges sur 255 à l’Assemblée nationale. De plus, sur les 66 sénateurs élus, 60 appartiennent au RHDP. Aujourd’hui, avec le bilan remarquable du président de la République et les perspectives futures positives, notamment les découvertes gazières, minières et pétrolières, la forte dynamique de croissance de l’économie ivoirienne, je pense que le RHDP est en droit de gagner cette élection.
L.P. : Toutefois, on lit dans la presse qu’il y a des poches de division entre les cadres du RHDP. Le président du Directoire, Gilbert Kafana Koné, a effectué une tournée pour calmer les esprits. Mais, on se rend compte que la cohésion n’est pas encore de mise dans certains cas. Est-ce que cela n’est pas de nature à freiner l’élan du RHDP sur le terrain ?
H.S. : Ce qui fait un parti politique, c’est sa dynamique. Ces velléités sont normales. Ce sont des luttes de positionnement qu’on peut comprendre. Mais, lorsque le président de la République va annoncer sa candidature, tout ça va s’arrêter. J’invite les cadres des régions où il y a ces divisions, à s’entendre sur l’essentiel. Les enjeux sont de de taille et il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Pour moi, la mère des batailles, c’est l’élection présidentielle. J’exhorte les uns et les autres à se ressaisir pour que notre parti retrouve sa cohésion. Car, l’élection présidentielle de cette année sera plus âpre que celle de 2020. Nous aurons, certainement, les candidats des forces politiques significatives du pays en face notamment le PDCI, le PPA-CI, etc. Les enjeux sont tellement énormes que nous n’avons pas le droit de nous diviser.
L.P. : Après Mabri Toikeusse, Amon Tanoh, c’est au tour de l’ancien Premier ministre Patrick Achi d’être nommé Conseiller spécial par le Président de la République. Quelle lecture faites-vous de tous ces rapprochements faits par le chef de l’Etat ?
H.S. : Je trouve judicieux que le Président ramène à la maison tous ces cadres qui ont fait un parcours notable dans la gestion des affaires de l’Etat. C’est une très bonne décision. On va en bataille avec ses meilleurs soldats. Il n’est donc pas question de laisser des gens en rade, surtout ces hautes personnalités sont dans la continuité de l’exercice du pouvoir et la mise en œuvre du programme du président de la République. Revoir toutes ces personnalités autour du président de la République, c’est un signal fort qu’on envoie à leur région, au-delà de la question partisane. Pour moi, ces nominations viennent à point nommé.
L.P. : La récente révision de la liste électorale n’a pas suscité un réel engouement auprès des populations, notamment la jeunesse. Peut-on en déduire que votre parti ainsi que les autres formations politiques ne charment plus les jeunes ?
H.S. : Je pense qu’un effort a été fait au niveau des femmes avec la loi sur le quota des 30% sur les listes de candidatures. Si on fait de même pour les jeunes, cela peut amener les jeunes à s’intéresser à la politique. J’invite donc les partis politiques à promouvoir les jeunes dans leurs organes de décision. Cela dit, lors de la révision de la liste électorale, le RHDP a fait enrôler beaucoup de primo-votants, donc de jeunes. Nous les avons intéressés à la politique. Il reste à les convaincre de devenir des électeurs. Par ailleurs, je note que le président de la République a mis en place des mécanismes pour adresser les problématiques de la jeunesse à savoir l’éducation et l’accès à l’emploi. De nombreux établissements d’enseignement général et de formation professionnelle ont été construits depuis 2011. Des fonds ont été mis en place pour financer les projets des jeunes et encourager ainsi leur entrepreneuriat. Une année a même été décrétée celle de la jeunesse. Le président de la République a placé la jeunesse au cœur de sa gouvernance et il le montre dans ses actes au quotidien. Il appartient à nos jeunes de saisir toutes les opportunités que le gouvernement leur offre. Dans le cadre de l’année de la jeunesse, nous avons créé 5000 emplois dans les métiers du sport. L’engouement autour de ces offres a été total. Je voudrais relever qu’il y a, sous le leadership du Président Ouattara, une réelle prise de conscience des jeunes à travers de bons résultats sportifs, comme la victoire à la CAN 2023 dans le football et dans d’autres disciplines sportives. Le monde du spectacle est en ébullition, et nos artistes cartonnent dans le monde culturel. Notre pays est redevenu la plaque tournante de la musique en Afrique. Des jeunes, qui croient désormais en eux, tentent de relever des défis, à l’image de notre jeune cheffe Zeinab Bancé qui a réalisé le plus long marathon de cuisine, avec l’ambition de figurer dans le prestigieux livre Guinness des records. Et les autres champions dans d’autres domaines, comme la dictée, les jeux de dames…
« Pour son inscription sur la liste électorale, que Laurent Gbagbo se dirige vers la justice »
L.P. : A moins de 10 mois de l’élection présidentielle, le PPA-CI a décidé de se battre, dit-il, par tous les moyens pour l’inscription de son président, Laurent Gbagbo, sur la liste électorale. Considérez-vous cela comme une menace pour la quiétude qui règne en ce moment dans le pays ?
H.S. : Je pense que le PPA-CI est dans la continuité du FPI, dont il est le clone : un parti qui refuse d’assumer ses responsabilités. S’ils croient qu’en changeant de dénomination, nous ferons fi de tout ce qu’ils ont fait, ils se trompent lourdement. Le PPA-CI est le FPI que nous avons connu dans les années 80, depuis l’époque de la clandestinité, jusqu’à la chute de Laurent Gbagbo en 2011, en passant par la conquête et la gestion désastreuse du pays. Ses responsables gardent toujours la même mentalité de tribu assiégée. Ils pensent qu’ils sont les dépositaires de la Côte d’Ivoire et que le pays doit tourner autour d’eux. Rien ne doit se faire sans eux. Tout doit se faire pour eux. Ils ont eu quand même dix ans d’exercice du pouvoir. Ils combattent tout ce qui est développement. Avec Laurent Gbagbo, il y a toujours eu la calamité. En 1990, il a perdu l’élection présidentielle face à Houphouët-Boigny, il a dit qu’il a été volé. En 2000, c’est dans des conditions calamiteuses, il l’a dit lui-même, que Laurent Gbagbo a accédé au pouvoir. En 2010, il organise les élections, il est battu et provoque des troubles. Mais, ça suffit. Cette fois les Ivoiriens ne voudront plus de troubles encore moins de crises ni de violences. Le pays en a trop souffert. Qu’est-ce qu’il veut au juste à ce pays qui lui a tant donné ? J’ai été malheureux de l’entendre dire que : « Je n’ai rien fait mais j’ai contré la guerre ». Mais, ce n’est pas une action. Même là encore, ce n’est pas vrai. Il a fallu que les forces françaises s’interposent entre les rebelles et l’armée régulière pour que son régime ne tombe pas. Son ministre de la Défense d’alors, Lida Kouassi Moïse l’a avoué, les premières minutes utilisées par l’armée ivoirienne pour faire face à la rébellion sont venues du 43ème Bima.
L.P. : Le Président Gbagbo demande que le Président Ouattara fasse un effort pour qu’il soit sur la liste électorale. Que lui répondez-vous ?
H.S. : C’est la démarche qui n’est pas bonne. Il compare sa situation au fait qu’il ait, selon lui, donné la possibilité au Président Ouattara d’être candidat à la présidentielle de 2010. D’ailleurs sur ce sujet, le chef de l’Etat a fourni tous les documents nécessaires pour faire acte de candidature à cette élection. Et puis, il faut saluer la magnanimité du Président Alassane Ouattara. Ailleurs, après tout ce qu’ils ont fait, Laurent Gbagbo et beaucoup de cadres du PPA-CI n’auraient pu, plus jamais, ouvrir la bouche. Ils ont fait trop de tort à ce pays. Si Laurent Gbagbo ne figure pas aujourd’hui sur la liste électorale, c’est entièrement de sa faute. Car sa responsabilité est totale dans les événements qui ont suivi le second tour de l’élection présidentielle. Il suffisait à Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite dans les urnes et tout ce qui s’est passé ne serait pas arrivé. Il mélange tout. La question de son inscription sur la liste électorale est d’ordre juridique. Il a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans d’emprisonnement pour le braquage de la BCEAO. S’il estime qu’il n’est pas d’accord avec ce verdict, qu’il se dirige vers la justice pour le faire savoir. Il prétend être chantre de la démocratie mais il est le premier à fouler aux pieds les règles démocratiques. En son temps, il disait qu’il n’est pas juge. Le Président Ouattara n’est pas, non plus, juge. La question de son inscription sur la liste électorale relève de la justice. Le dire, ce n’est pas être contre lui. C’est juste lui demander de saisir les juridictions compétentes. Je précise qu’en 2010 nous avions une crise politique qui a eu un règlement politique. Ici, c’est une question judiciaire et non politique. En clair, que le Président Gbagbo saisisse la justice. Suite à sa condamnation, il a perdu ses droits civiques et politiques. Sa non-inscription sur la liste électorale ne relève donc pas du Président Ouattara.
L.P. : Mais, cette situation ne va-t-elle pas créer une crise préélectorale ?
H.S. : En général, les élections se sont bien déroulées en Côte d’Ivoire. C’est la non reconnaissance des résultats qui plonge le pays dans la crise. En 2010, le monde entier avait salué le taux impressionnant de participation (83,73%) au 1er tour de l’élection présidentielle. Ensuite, avant le second tour, il y a eu le débat entre les deux candidats qui s’affrontaient. Un débat de haut vol salué par tous. Et, à la demande de Laurent Gbagbo, l’ONU a certifié les élections. Mais, il a refusé de les reconnaître parce qu’il avait perdu. La crise de 2010 a été artificiellement créée par la volonté d’un monde et son clan de triompher du vote populaire. Cela, les Ivoiriens ne pouvaient pas l’accepter.
L.P. : Gbagbo affirme que l’ONU aurait demandé qu’il soit mis dans le jeu.
H.S. : C’est une farce, car l’ONU n’agit pas ainsi. Elle agit à travers le Conseil de sécurité ou d’autres organes par des résolutions. Qu’il brandisse la copie de la prétendue lettre dans laquelle le Secrétaire général Antonio Guterres aurait demandé aux autorités ivoiriennes de l’inscrire sur la liste électorale. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs étonnant qu’il ait recours à l’ONU. Tout le monde peut parler de l’ONU sauf lui, quand l’on sait comment son régime a vilipendé les instances onusiennes. C’est un discours pour ses partisans, sauf quand il parle, toute la Nation l’entend. Qu’il arrête un peu.
L.P. : L’opposition exige une nouvelle révision de la liste électorale durant le premier trimestre de cette année. Qu’en pensez-vous ?
H.S. : C’est de bonne guerre. Mais, cela signifie implicitement qu’ils n’ont pas obtenu les résultats escomptés lors de l’opération passée. Et surtout qu’ils reconnaissent en filigrane leur défaite programmée. Ils n’ont pas été capables de convaincre les jeunes à s’inscrire sur la liste électorale afin de leur accorder leurs suffrages. Cette opposition demande aussi l’audit de la liste électorale. En définitive, elle demande beaucoup de choses ; c’est à croire qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut. Une élection, ça se prépare. Nous, au RHDP, avons préparé sérieusement cette échéance électorale en faisant enrôler le maximum de primo-votants. Il ne s’agit pas d’une question de temps, mais plutôt de la capacité à réellement mobiliser les populations, surtout les jeunes à s’inscrire sur la liste électorale. Même si la CEI lance une nouvelle opération de révision de la liste électorale pendant dix mois, on aura le même résultat parce qu’ils n’ont pas de potentiels électeurs. Pour preuve, le PDCI s’enorgueillit d’avoir enregistré seulement 25 000 jeunes adhérents. C’est une goutte d’eau dans la mer des 8 millions d’électeurs que compte la Côte d’Ivoire.
L.P. : Comment jugez-vous la bataille Thiam-Billon qui se profile à l’horizon…
H.S. : J’avoue que de ma position de militant du RHDP, je ne voulais pas en parler. Mais, comme vous me donnez l’occasion, je voudrais rappeler que le PDCI qui dit qu’il est un parti démocratique a mal à la démocratie. Il devrait y avoir une multiplicité de candidatures. On n’empêche pas un militant qui veut être candidat. Surtout pas un Billon qui pour nous autres, observateurs n’est pas le premier venu. Nous au RHDP, nous avons un leader, un poteau indicateur, un chef qui a bâti le parti, dessiné notre projet pour la Côte d’Ivoire, battu le pavé avec nous. Il nous connait et nous on le connait. C’est pourquoi nous lui faisons confiance. Qu’un militant du parti veuille être candidat, cela ne doit pas faire l’objet d’un problème. Si Thiam veut être le candidat du PDCI à l’élection présidentielle, qu’il accepte d’affronter les autres candidatures au sein du PDCI. Pour le principe, le combat de Billon est donc légitime. Pour le reste, c’est au PDCI de choisir son candidat. Comme c’est au RHDP de choisir son candidat.
L.P. : Que-dites-vous des critiques acerbes sur la gouvernance du pays?
H.S. : Quand j’écoute le porte-parole du PDCI, je tombe souvent des nues. Le prolixe porte-parole du PDCI, Brédoumy Soumaïla était au RHDP, il parlait bien de nos actions. Aujourd’hui, son narratif s’est inversé. Il parle de capital humain. Mais, il doit savoir qu’il a fallu que le Président Ouattara reconstruise le pays pour que Tidjane Thiam, qui a passé 23 ans à l’étranger, loin des Ivoiriens, de leurs peines et de leurs joies, vienne parler de capital humain. Si nous avions tous déserté le pays, il y a deux décennies, qui serait venu à son chevet dans les difficultés ? Loin de tous ces jugements faux, les populations de Côte d’Ivoire sont mieux dans leur vie. Les infrastructures sont en train d’être construites. Le niveau de vie s’est amélioré. Dans tous les domaines (éducation, santé, emploi) les indicateurs sont loin d’être au rouge.
L.P. : Pour vous comment doivent se comporter les militants du RHDP en cette période préélectorale ?
H.S. : Il ne faut pas qu’on se trompe de combat. Beaucoup d’entre eux oublient souvent notre parcours. Je voudrais rappeler un message du Président Alassane Ouattara aux militants de notre parti : « À chaque fois que vous êtes dans le doute, regardez dans le rétroviseur ». Il ne faut pas que les gens aient l’impression que nous sommes au pouvoir depuis 30 ans. Nous le sommes depuis 14 ans, après avoir hérité d’une situation désastreuse. Je leur demande de faire bloc autour des cadres, du président de la République, président du parti, pour que nous continuions de faire ce que nous savons faire : apporter le développement au pays. En 14 ans, dans bien de domaines, nous avons fait plus que ce qui a été fait en 64 ans. Et, Dieu merci, nous avons vu tous les régimes des partis dits grands. Nous sommes donc en droit et en capacité d’apprécier ce qui est bon pour notre Nation. Les résultats sont donc là. C’est vrai, tout n’a pas été fait, mais beaucoup a été fait. C’est pourquoi, justement, il faut qu’on continue pour que ce qui reste à faire puisse être fait pour le bonheur des Ivoiriens. J’en appelle donc à la responsabilité de tous les militants, à leur réarmement moral pour leur dire que nous ne sommes plus loin du but. Donnons au Président la capacité d’enraciner ce qu’il a commencé pour notre bonheur et celui de l’ensemble des Ivoiriens.
Réalisée par Y. Sangaré