Tonkpi-4e session du conseil régional : Le budget primitif 2025 en baisse de 22,84%
La quatrième session ordinaire du conseil régional du Tonkpi, présidée par Mabri Toikeusse, s’est tenue le vendredi 8 novembre dernier au siège du conseil régional avec un ordre du jour crucial : l’adoption du budget primitif de l’exercice 2025. La session a permis de mettre en lumière les priorités stratégiques de la région en matière d’infrastructures, d’éducation et de développement économique.
« Cette session a été marquée par un ordre du jour très chargé que nous avons parcouru avec efficacité, malgré les contraintes de temps. Je tiens à saluer tous les délégués régionaux pour leur présence et leur engagement. Leur travail a permis d’adopter un budget structuré et réaliste pour notre région » s'est exprimé le président Albert Mabri Toikeusse.
Le budget primitif de l’exercice 2025 de la région de Tonkpi s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 3 412 826 000 francs CFA, dont 1 305 480 000 francs CFA pour le fonctionnement, soit 38,25 %, et 2 107 346 000 francs CFA pour l’investissement, soit 61,75 %. Ce budget enregistre une baisse de 1 010 017 000 francs CFA, soit 22,84 %, par rapport au budget primitif de l’exercice 2024 qui s’élevait à 4 422 843 000 francs CFA. Cette diminution s’explique par le fait que, pour l’exercice 2025, contrairement à celui de 2024, le report de crédit de l’exercice précédent n’a pas été pris en compte. Le président a également souligné l’importance de renforcer les ressources propres de la région.
« Notre budget primitif souffre encore de la faiblesse des ressources propres, ce qui n’est pas propre à notre région, mais nous mettons tout en œuvre pour que cette part soit plus significative, a-t-il affirmé. Avec les recommandations de la tutelle et les suites du séminaire avec la Cour des comptes, nous espérons progresser dans ce domaine. » En termes d’investissement, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre la construction de nouveaux espaces de commerce et d’accorder une attention particulière à l’éducation, qui absorbe à elle seule 67 % du budget. « L’éducation reste au cœur de nos priorités. En dix ans, nous avons construit 35 collèges, mais les besoins restent élevés. Nous souhaitons désormais développer les infrastructures existantes, avec des bibliothèques, des aires de sport et des espaces de récréation pour offrir à nos jeunes des conditions d’apprentissage optimales », a-t-il précisé.
Junior Oulai (correspondant)