Yamoussoukro : L’opération se déroule bien 

Yamoussoukro : L’opération se déroule bien 
A Yamoussoukro, l’opération se déroule dans le calme (Ph Dr)

Une semaine après son lancement, l'opération de la révision de la liste électorale connaît quelques difficultés.  Selon Mme N'Guessan, responsable d'un centre d'enrôlement au groupe scolaire Zaher Tahan, les jeunes qui viennent disent qu'ils n'ont aucune information sur cette opération d'enrôlement sur la liste électorale en cours. A l’instar de Kouassi N'Goran Blassonli, 24 ans, étudiante dans une grande école. « C'est l'un de nos professeurs, qui nous a dit qu'il y a recensement sur la liste électorale actuellement. Sinon moi, je ne savais pas. Et je ne suis pas la seule » confie-t-elle. C’est aussi le cas d’Aka Akouha Jorgette qui avoue : «c’est sa camarade d'école qui m'a donné l'information. Je ne savais pas qu'il y a un recensement sur la liste électorale. J'attendais cette opération, parce que, cette année, j'ai voulu me recenser pour participer au vote en 2025. J’ai la nouvelle carte nationale d'identité». Une autre dame, Konan Amenan Véronique, qui a voté à Gagnao, veut changer de lieu de vote. «  Je veux voter à Yamoussoukro. Je ne sais pas quelle  pièce je dois présenter ? J'ai voté la dernière fois à Gagnoa », s’interroge-t-elle. Elève au lycée moderne d'Attiégouakro, Melle Kouamé Attoungbré Rachelle veut également changer de lieu de vote, mais elle ne connaît pas la procédure. Elle est donc avec son frère se renseigner sur la démarche à suivre.  Dans ce centre, les agents recensent en moyenne 40 à 45 personnes. Pour Deborah Zinzou, agent recenseur, c’est un chiffre encourageant.  « Contrairement aux années passées, je pense qu’il y a un engouement » pense-t-elle, tout en reconnaissant néanmoins que la sensibilisation  ne passe pas bien. « Beaucoup de personnes, surtout les jeunes, ne sont pas informées que l'opération a démarré. Je souhaite que vous, les hommes des médias, vous nous aidiez à  faire passer le message auprès des populations. De nombreux jeunes viennent sans les pièces exigées. Nous essayons de les orienter vers la sous-préfecture et à la justice», explique-t-elle. On le voit, à Yamoussoukro, le démarrage de l’opération reste timide.


Kouamé wa