Interview-Largaton Koné (Promoteur de l’alassanisme) : « Alassane Ouattara est une école, sa philosophie doit être enseignée »

Cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Largaton Koné vient de lancer « l’Alliance des alassanistes, évolutionnistes, africanistes ( AAEA)». Un concept qui vise à promouvoir la vision et la philosophie du Président Alassane Ouattara. Dans cet entretien, il livre les motivations de sa démarche et surtout invite les Ivoiriens à faire bloc derrière le chef de l’Etat afin qu’il poursuive son œuvre de développement à la tête de la Côte d’Ivoire au-delà de 2025.

Interview-Largaton Koné (Promoteur de l’alassanisme) : « Alassane Ouattara est une école, sa philosophie doit être enseignée »

Le Patriote : Comment a germé l’idée de ce concept ?
Largaton Koné : Ce concept n’est pas né sur un coup de tête. Nous l’avons nourri et mûrement réfléchi pendant 12 mois, avant de le porter sur les fonts baptismaux. Tout est parti d’une admiration forte pour le Président Alassane Ouattara. Depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême du pays, il nous fascine au quotidien par son leadership, sa vision et ses innombrables actions de développement. Tout le monde voit comment en treize années, il a transformé positivement la Côte d’Ivoire qui est redevenue l’une des Nations les plus fortes et les plus prospères du continent. Avec en prime des mesures sociales fortes comme le déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, la prime spéciale de fin d’année qui leur est octroyée, et celle qui sera versée, à partir de ce mois de septembre, aux retraités. Que dire des nombreuses infrastructures - routes, ponts, échangeurs – bâties et des gestes forts qu’il a posés pour la paix et la cohésion sociale. Pour nous, Alassane Ouattara est une école. Sa philosophie doit être enseignée à la génération actuelle et à celle à venir. Il ne s’agit pas de dire qu’Alassane Ouattara a fait beaucoup de réalisations, mais plutôt de promouvoir son savoir-faire, qui n’est plus à démontrer, et également son savoir-être, qui est une grande leçon de vie portée par des valeurs comme l’humanisme, la résilience, la tolérance, la culture du travail, et un sens inouï du pardon.    
 
LP : Votre concept s’articule autour du triptyque : alassanistes-évolutionnistes- africanistes. Pouvez-vous le décrypter ? 
LK : Le Président Alassane Ouattara, qui est une personnalité d’envergure mondiale, incarne parfaitement ces trois notions. Alassaniste, parce que sa philosophie, qui est le libéralisme à visage humain, est unique ; évolutionniste, parce que tous les actes qu’il pose concourent à l’évolution du pays et même du continent ; africaniste, parce qu’il est soucieux du devenir de l’Afrique et se met au service de son développement. Son engagement pour la Cedeao et l’Union africaine en est une illustration édifiante. Pour nous, Alassane Ouattara est le symbole de l’africanisme, qui signifie être fier d’être Africain et s’assumer sans accuser qui que ce soit. Tout le contraire du panafricanisme galvaudé qui consiste à prendre l’occident pour responsable de tous les problèmes de l’Afrique. L’AAEA fait donc la promotion de la vision et du leadership du président de la République qui a bâti la Côte d’Ivoire sur des valeurs africaines. L’Afrique a ses civilisations portées par nos us et coutumes qui déterminent notre identité. C’est donc sur ces valeurs que le Président Alassane Ouattara a décidé de construire l’avenir de la Côte d’Ivoire. A côté de cela, il faut savoir qu’Alassane Ouattara, c’est un savoir-faire, un savoir-être, un mécanisme qui convoque une façon de penser philosophique, une pensée sociale, une pensée humaniste, une pensée politique qui participe de la gouvernance souveraine de la Côte d’Ivoire.  L’œuvre d’une telle personnalité doit être perpétuée. Il n’a pas eu besoin de couper avec un quelconque tuteur pour construire son pays, il n'a pas eu besoin d'accuser qui que ce soit pour construire son pays. Le développement des pays africains ne résulte pas essentiellement dans la rupture des relations bilatérales avec un quelconque tuteur mais il faut s'appuyer sur les valeurs africaines qui sont notre identité pour nous faire confiance, nous-mêmes nous assumer et construire notre pays parce que ce serait trop facile d'accuser X ou Y comme étant le responsable de nos échecs. En Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire est une vitrine, grâce au leadership et aux actions de développement du chef de l’Etat. Le Président Ouattara, c’est aussi un esprit d’ouverture exceptionnel dont  le parti, le RHDP, qui est un creuset du vivre ensemble, est l’exemple édifiant. A ce jour, c’est le seul parti politique qui a une assise nationale en Côte d’Ivoire, avec des cadres dans toutes les régions du pays. Pour nous, l’alassanisme est une doctrine qui prône l’union, la discipline et le travail. En tant que fils et disciples d’Alassane Ouattara, c’est un devoir pour nous de pérenniser, à travers l’AAEA, son œuvre. 
 LP : Justement, que prévoyez-vous sur le terrain ?


 LK :  Nous allons faire une grande tournée dans le pays pour inculquer cet esprit des Ivoiriens. Il y aura également des séminaires, des conférences-débats, des colloques, des rencontres avec les institutions internationales, la Cedeao, l’Union africaine. 
 LP : A un peu plus d’un an de la présidentielle, des voix s’élèvent de plus en plus pour appeler à une candidature du président de la République. Comment appréhendez-vous cela ? LK : Alassane Ouattara est le candidat naturel non seulement du RHDP mais également des Ivoiriens. Nous avons fait un sondage. Il révèle que 3,14 millions d’Ivoiriens qui ne sont pas militants du RHDP ont décidé de voter Alassane Ouattara en 2025. Nous allons les exhorter à aller voter le chef de l’Etat qui est aussi le candidat de l’AEAA. Le chef de l’Etat a la caution du peuple qui est la partie saine de la population, celle qui est imperméable à la manipulation et au tribalisme. Bientôt, c’est la révision de la liste électorale, que tous ceux qui sont épris de la vision du Président Alassane Ouattara aillent massivement se faire inscrire sur la liste électorale afin qu'il soit élu à une écrasante majorité lors du premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2025. L’opération commence le 30 septembre et s’achève le 31 octobre prochain. Nous devons absolument nous mobiliser pour offrir un nouveau mandat au chef de l’Etat afin qu’il poursuive son œuvre titanesque de développement du pays.
 
LP : Pour finir, avez-vous un message particulier à lancer ?
Largaton Koné :  Je voudrais d’abord encourager tous les Africains à s’inspirer du modèle Alassane Ouattara. Un grand visionnaire au leadership affirmé et incontesté. Aux Ivoiriens qui ne sont pas membres du RHDP et qui aiment le chef de l’Etat, pour le travail qu’il abat à la tête du pays, je demande vivement de se mobiliser pour lui accorder dans un an leurs suffrages. Si la Côte d’Ivoire se porte bien aujourd’hui, c’est grâce à Alassane Ouattara. Si nous sommes en paix, c’est parce qu’il y a la sécurité. Et l’artisan de cette sécurité, c’est le président de la République. Nous ne voulons pas revenir en arrière. Pour cela, il n’y a qu’une seule chose à faire : offrir à Alassane Ouattara une victoire écrasante dès le 1er tour de l’élection présidentielle. Enfin, je voudrais faire un plaidoyer. Nous avons cinq ponts à Abidjan dont quatre portent les noms d’illustres hommes : le Général Charles de Gaulle, les présidents Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Nous souhaitons que le nom d’une femme soit donné au 4ème pont. Celui de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara. C’est une femme au cœur d’or qui mérite amplement cette reconnaissance, pour ses nombreuses sociales en faveur des démunis. Nous voulons que la Grande Chancelière honoraire soit également honorée. Nous proposons que l’Université d’Odienné soit baptisée en son nom. Ce serait un juste retour de l’ascenseur à cette brillante universitaire de renommée internationale et l’une des femmes emblématiques de la vie politique ivoirienne.
Réalisée par Y. Sangaré