João Gomes Cravinho : “La Côte d'Ivoire est un pays important pour l’UE dans tous les sens”

João Gomes Cravinho : “La Côte d'Ivoire est un pays important pour l’UE dans tous les sens”
João Gomes Cravinho, représentant Spécial de l’Union Européenne pour la Région du Sahel, a échangé avec le chef de l’Etat ivoirien

La Côte d'Ivoire compte énormément pour l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. C'est ce que João Gomes Cravinho, représentant spécial de l’Union européenne pour la région du Sahel, a affirmé hier à l'issue d’une audience avec le président de la République tenue à la résidence du premier citoyen ivoirien. “En tant que représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, j'ai eu l'honneur d'être reçu en audience par Son Excellence le président de la République. La Côte d'Ivoire est évidemment un pays important pour l'Union européenne dans plusieurs sens. En ce qui concerne le Sahel, nous  voyons avec beaucoup de préoccupation le développement de la situation au Mali, au Burkina Faso, au Niger. Nous voyons la croissance de l’insécurité et de l'instabilité. D'ailleurs la Côte d'Ivoire accueille beaucoup de réfugiés. 

En conséquence de tous ces problèmes,  j'ai eu l'opportunité d'écouter un peu la vision de Son Excellence le président de la République sur la situation au Sahel qui est une préoccupation majeure pour la Côte d'Ivoire et aussi une préoccupation majeure pour l'Union européenne”, a indiqué l’hôte du chef de l’État.  Selon lui, les racines des problèmes dans les trois pays sont profondes. Alors que, a-t-il poursuivi, “ Il n'y a pas de recettes magiques faciles pour trouver de nouvelles solutions”. C'est pourquoi, l’Union européenne et la Côte d'Ivoire ont décidé d’unir leurs forces en vue de pacifier le Sahel. “Ce que nous avons constaté, c'est une forte volonté de la part de l'Union européenne, de la part de la Côte d'Ivoire de travailler ensemble pour faire tout ce qui est possible pour améliorer la situation et alléger les souffrances des populations dans ces trois pays. Après avoir visité les pays de l’AES, le représentant spécial estime qu’il faut ouvrir un dialogue  pour analyser en profondeur la situation et envisager des solutions idoines.

Lacina Ouattara