Lutte contre l’insalubrité : Les CLASH d’Anyama dotés de matériels de salubrité

La commune d’Anyama est résolument engagée à lutter contre l’insalubrité. Pour ce faire, un important matériel de salubrité a été remis aux dix Comités locaux d’assainissement, de salubrité et d’hygiène (CLASH) le 12 août dernier par le directeur de cabinet du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (MINHAS). Il a rappelé le cadre national et les jalons posés par le Code de l’Hygiène et de la Salubrité entré en vigueur en 2023. Selon lui, le texte prévoit notamment des mécanismes de sanctions pour les manquements à l’observance des règles élémentaires, soulignant l’exigence d’un engagement collectif et républicain pour préserver l’environnement urbain.
A cette occasion, Fatoumata Diabaté, 4e adjointe au maire, a remercié les représentants du ministre Bouaké Fofana pour la confiance accordée à Anyama. Elle a souligné que la signature de l’arrêté créant et organisant les premiers CLASH représente « le bras armé » d’un engagement citoyen renforcé par des moyens matériels et un cadre de suivi rigoureux.
Le directeur de la promotion, de l’animation et du suivi des CLASH, Siméon Ninklin, a rappelé les missions essentielles confiées à ces comités : entretenir le cadre de vie, mobiliser les habitants pour les opérations d’assainissement et diffuser les bonnes pratiques d’hygiène. À cet égard, le MINHAS a officiellement mis à leur disposition des ressources matérielles (brouettes, râteaux, poubelles, pelles) et présenté une feuille de route claire destinée à guider les actions sur le terrain.
« La propreté est l’affaire de tous et les résultats mesurables peuvent changer durablement la vie quotidienne des habitants », a-t-il insisté. Koné Hamed Sékou, porte-parole du Collectif des présidents de CLASH d’Anyama, a exprimé l’engagement des bénéficiaires en ces termes : « Nous, bénéficiaires, avons désormais la responsabilité de faire bon usage du matériel et de démontrer, à travers des résultats visibles, que chaque quartier peut devenir une référence en matière de propreté et de salubrité ».
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de projets locaux et régionaux qui ont déjà permis à Anyama de bénéficier d’infrastructures telles qu’une station de traitement des boues de vidange et un réseau d’adduction d’eau potable, avec des perspectives prometteuses en matière de valorisation et d’enfouissement des déchets. « Les CLASH incarnent une nouvelle étape dans la démocratisation des gestes simples mais cruciaux qui protègent la santé publique et l’environnement », ont déclaré les organisateurs et soutiens locaux.
A Cissé