Ministère des Finances et du Budget : Le ministre Adama Coulibaly autorisé par le Senat à exécuter un budget de 671,3 milliards FCFA

Ministère des Finances et du Budget : Le ministre Adama Coulibaly autorisé par le Senat à exécuter un budget de 671,3 milliards FCFA

Un passage réussi. À l’unanimité, les sénateurs de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) ont voté, mercredi 10 décembre à Yamoussoukro, l’ouverture de crédits d’un montant de 671,3 milliards FCFA pour la mise en œuvre des programmes du ministère des Finances et du Budget. Ce vote est intervenu après l’exposé du ministre Adama Coulibaly, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2026.

Le ministre a expliqué que ce budget se compose des programmes des ministères, des Comptes Spéciaux du Trésor (CST), ainsi que des dépenses communes et autres dotations. Les objectifs demeurent inchangés : assurer le pilotage des activités du ministère, optimiser la gestion des ressources publiques, superviser le secteur financier, accroître les recettes douanières et fiscales, garantir la préparation et le suivi du budget de l’État, renforcer la gouvernance des marchés publics et améliorer la gestion des finances publiques.

Sur le plan stratégique, le budget s’inscrit dans six orientations : modernisation de l’administration financière, soutien au secteur privé et amélioration du climat des affaires, poursuite de la réforme du secteur financier, pilotage efficace des politiques financières, mobilisation des financements nécessaires à l’action gouvernementale et optimisation des dépenses publiques.

Le ministre a détaillé la répartition des 253,7 milliards FCFA de dépenses des services : Administration générale (162,9 milliards, 64,2%), Trésor et Comptabilité publique (12,8 milliards, 5,1%), Douane (21,5 milliards, 8,5%), Impôts (21,4 milliards, 8,4%), Budget (25,9 milliards, 10,2%), Marchés publics (3,9 milliards, 1,5%) et Gestion des financements (5,3 milliards, 2,1%).

Il a également mis en avant les chantiers prioritaires de 2026, en lien avec le Plan National de Développement (PND) : mise en place du contrôle interne budgétaire, amélioration du management de la qualité à la DGBF, élargissement de l’assiette fiscale, rationalisation des exonérations, modernisation des outils du Trésor, mobilisation accrue de l’épargne privée, acquisition de scanners et création d’une base navale pour la Douane.

Enfin, il a rappelé les performances de 2024 : un taux de mobilisation des ressources publiques de 156% pour une prévision de 100%, un recouvrement des droits et taxes douaniers de 95,1% pour un objectif de 95%, et un taux de recouvrement de la TVA de 96,2% pour une prévision de 96%.

Yves Kalou (Avec Sercom)