PJ Gouv : A Kani, des bénéficiaires de financements témoignent

PJ Gouv : A Kani, des bénéficiaires de financements témoignent

Koné Gaoussou (Mécanicien et vendeur de pièces détachées) : « Les financements sont réels » 

« J'ai souscrit à la mairie. J'ai été sélectionné ensuite. Après la formation reçue de la Coopec, j'ai bénéficié d'un financement d’un million FCFA. Avec mon fonds de commerce initial de 500 mille FCFA, j'ai pu renforcer mes activités.  J'ai acheté, des pneus, des bidons d'huile, des pièces détachées de moto. Avant je n'avais pas de pièces détachées. Ce qui compliquait mon travail. Mais grâce au financement reçu, je suis devenu plus efficace. J'ai trois jeunes qui travaillent avec moi.  A l'avenir je souhaite être revendeur de motos, agrandir mon magasin de vente de pièces détachées.  Aux jeunes qui ne croient pas au financement de l'État, je demande qu'ils se détrompent. Qu'ils aillent à l'information. Les financements sont réels. Au gouvernement, surtout au ministre de la promotion de la jeunesse, je témoigne toute ma reconnaissance. »

 

Dah Sié Staniste (Auxiliaire en pharmacie à la clinique Béthanie Kani) : « J’encourage tous mes frères à postuler »

« J'ai postulé à l’Agence Emploi jeune et j’ai été contacté. Je profite de cette tribune pour encourager tous mes frères à postuler à l'Agence Emploi jeune.  Aujourd'hui, je suis autonome grâce à l'offre de l'Agence Emploi jeune. »

 

Sidibé Abdoulaye (Bénéficiaire de 500 000 FCFA) :  « Il n'y a pas eu d'intérimaire entre l'AEJ et moi »

« J’ai le niveau CM2. Après l'école, j'ai fait une formation chez un vendeur de pièces détachées. Après cela, j'ai bénéficié d'un fonds de 500 000 FCFA grâce à l'Agence emploi jeune. Il fallait que je fasse une formation qui m'a permis de mieux comprendre cette activité. Le prêt m'a permis de renforcer mon domaine d'activité. Il n'y a pas eu d'intérimaire entre l'AEJ et moi. J’invite les jeunes à se rapprocher des dispositifs du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, ils auront des informations fiables. Je les rassure qu'une fois en contact avec l’agence, ils seront mieux situés. »

  

Méité Inzata (Vendeuse de riz local) : « Je remercie l'État pour son soutien » 

« Je suis impliquée dans un projet appelé Thimo, au sein d'une association de femmes de Kani. Mon fonds de commerce s'élève actuellement à 120 000 FCFA et j'ai réussi à augmenter mes bénéfices grâce à des ventes régulières. Je crois fermement que tout est possible avec du courage et de la détermination. Même si je n'ai pas encore atteint tous mes objectifs, je suis sur la bonne voie, et je remercie l'État pour son soutien. En tant que femme, j'encourage toutes celles qui participent à des projets d'autonomisation. Enfin, j'adresse un message aux jeunes : ‘’Renseignez-vous sur les opportunités à l'Agence emploi-jeune et agissez pour réaliser vos rêves. Avec la volonté et la détermination, tout est possible’’. »

 

Recueillis par D.KONATE